Soutenez

Le maire Loranger intéresse encore la Commission municipale

Le greffier de L’Ancienne-Lorette, Me Claude Deschênes, a été relevé de son secret professionnel, afin de permettre à la CMQ d’analyser de nouvelles informations concernant le maire Émile Loranger. (Photo Métro Média – Archives) Photo:

MUNICIPAL. Le maire de L’Ancienne-Lorette se retrouve à nouveau dans la mire de la Commission municipale du Québec (CMQ). Cette fois, le tribunal administratif veut faire la lumière sur des pourparlers entre le conseil municipal et Émile Loranger, au sujet de compensations en vue d’un éventuel départ de ce dernier en pleine controverse pour harcèlement psychologique envers une employée.

Dans ce nouveau chapitre, la CMQ souhaite valider certaines informations qui ont notamment été publiées dans L’Appel à la suite de l’assemblée du conseil municipal de mai dernier. Le conseiller indépendant Gaétan Pageau avait alors questionné le paiement par la Ville de frais d’avocat du maire. Il avait du même souffle fait valoir qu’au moins une facture visait des conseils juridiques personnels réclamés par M. Loranger, en vue d’étudier une offre de départ en contrepartie d’un contrat de consultant.

C’est dans un souci de collaboration et de transparence envers l’instance réglementaire que le conseil municipal a autorisé, mardi, le greffier de la Ville à lever exceptionnellement son secret professionnel. Ainsi, Me Claude Deschênes pourra fournir les documents réclamés par la CMQ, afin de voir s’il y a matière à rouvrir l’enquête.

Lors du vote unanime des élus, la mairesse suppléante a tenu à préciser certains faits. «En octobre 2018, c’est le conseil qui a proposé au maire de quitter, moyennant un contrat de consultant. M. Loranger a refusé. Ce n’est pas lui qui a voulu monnayer son départ, c’est nous qui lui avons demandé», a rappelé Sylvie Falardeau. À noter que le montant de 230 000$ offert pour de la consultation externe équivalait à peu près au salaire du maire d’ici la fin de son mandat en 2021.

Émile Loranger était absent des délibérations, comme l’y oblige le respect de sa suspension sans solde de 60 jours. Cette mesure disciplinaire lui a été imposée par la CMQ, pour des manquements à la Loi sur l’éthique et la déontologie municipale.

Québec Hebdo

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.