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Le maire Loranger présente ses excuses à ses concitoyens

Le maire lorettain a attendu à la toute fin de l’assemblée du conseil pour lire sa lettre d’excuses publiques. (Photo Métro Média – François Cattapan) Photo:

MUNICIPAL. C’est au terme d’une assemblée publique particulièrement mouvementée du conseil municipal de L’Ancienne-Lorette que le maire Émile Loranger a rempli une première sanction de la Commission municipale du Québec (CMQ). Il a finalement présenté ses excuses pour avoir manqué à certaines règles déontologiques.

Rappelons que lors d’une audience devant la CMQ, l’été dernier, le maire loterrain a admis des manquements lors d’un vote à la séance du conseil municipal de décembre. Il avait alors participé aux discussions et au vote sur un sujet le concernant, soit la tenue d’une enquête sur son comportement dans la saga de la plainte pour harcèlement psychologique envers une employée de la Ville, sans divulguer son intérêt.

Voici l’essentiel du contenu de la lettre lue par M. Loranger à la toute fin d’une longue assemblée du conseil municipal:

«Je reconnais que je n’aurais pas dû voter sur cette proposition, car le sujet traité me mettait dans une situation où j’étais susceptible de devoir faire le choix entre un intérêt personnel et celui de la municipalité, ce qu’interdit le code d’éthique. Je présente donc à la population mes excuses les plus sincères pour les inconvénients que cette situation a pu causer. J’ai une pensée particulière pour les personnes que cette situation a pu embarrasser. Je souhaite que cette intervention publique, que je fais et la sanction disciplinaire que j’assume, marque la fin de cet épisode qui a déjà causé beaucoup trop de remous.»

«J’ai toujours eu à cœur les intérêts de la ville de L’Ancienne-Lorette et le bien-être de ses habitants. Je suis disposé à continuer d’agir à titre de maire et d’y mettre toutes mes énergies positives pour la réussite du développement de notre ville, dans le plus grand respect des règles de notre code d’éthique. Je tends la main aux conseillères et conseillers afin que nous puissions, dans un climat serein, réussir des projets qui vont permettre à L’Ancienne-Lorette de continuer d’être un lieu où il fait bon vivre et qu’ensemble, nous en ressortions tous plus forts.»

Une fois la lecture d’à peine deux minutes terminée, le maire Loranger a avisé les gens et les médias présents qu’il ne répondrait à aucune question. Il s’est aussitôt levé pour quitter la salle du conseil sans autre avertissement. C’est la mairesse suppléante Sylvie Falardeau, qui a dirigé la fin de l’assemblée publique et notamment la période des questions du public.

Pour clore ce dossier déontologique impliquant le maire lorettain en poste depuis 1983, le juge Usclat de la CMQ doit statuer sur la peine disciplinaire à imposer. Les parties se sont entendues sur une suspension de 60 jours sans solde. Toutefois, le magistrat n’est pas tenu de respecter l’entente commune et peut décider d’une sanction plus ou moins sévère. Le maximum prévu étant une mise à l’écart de 90 jours.

Après s’être acquitté de la première sanction de la CMQ, Émile Loranger s’est levé et a quitté la salle du conseil sans répondre aux questions. (Photo Métro Média – François Cattapan)

Québec Hebdo

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