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Pas de crue printanière record localement

À L’Ancienne-Lorette, le secteur névralgique en bordure de la rivière Lorette a été épargné ce printemps. Le niveau du cours d’eau reste normal pour la saison. (Photo Métro Média – François Cattapan) Photo:

ENVIRONNEMENT. Mis à part quelques soubresauts en bordure de la rivière Saint-Charles, près du lac du même nom, l’agglomération de Québec s’en tire assez bien en ce printemps où plusieurs régions ont les deux pieds dans l’eau.

Selon l’outil de surveillance de la crue des eaux du ministère de la Sécurité publique du Québec, les rivières de la Capitale se maintiennent à des niveaux relativement normaux. Il y a bien eu un débordement dans le secteur de Lac-Saint-Charles, mais rien de comparable aux impacts combinés qu’ont eu ailleurs en province les fortes pluies et la fonte de la neige accumulée en abondance l’hiver dernier.

Même la rivière Lorette, souvent citée pour les mauvaises raisons, a su garder son lit. Il semble que les correctifs préliminaires réalisés sur certaines portions névralgiques ont permis d’éviter le pire. Des observations faites à quelques reprises laissent entrevoir un débit régulier et un niveau loin d’être alarmant. Les digues et barrières de sacs de sable laissés en place depuis la dernière inondation n’ont pas été menacées.

Néanmoins, les autorités municipales sont restées sur un pied d’alerte pendant une bonne partie du printemps. «On a eu peur à quelques occasions. Le niveau de l’eau a atteint des hauteurs inquiétantes à certains endroits lors des épisodes de pluie abondante», a souligné le maire de L’Ancienne-Lorette, Émile Loranger, en assemblée du conseil.

Fraîcheur salvatrice

Les experts en météorologie et en gestion hydrique s’entendent pour dire que le printemps tardif et frais (surtout la nuit) a assurément contribué à ralentir la fonte des neiges. Les bassins versants au nord de Québec ont ainsi reçu des eaux de ruissellement de façon plus constante et moins disproportionnée.

Une situation qui n’a pas prévalu plus au sud, notamment en Beauce, au lac Saint-Pierre, dans l’ouest de Montréal et en Outaouais. Là-bas, les sous-sols inondés se comptent par centaines, alors que les sinistrés évacués se dénombrent par milliers. La Croix-Rouge sollicite d’ailleurs l’appui de la population, pour financer ses opérations qui devront se prolonger durant plusieurs semaines.

Québec Hebdo

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