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Un réseau social pour les familles de Cap-Rouge

Que ce soit la cueillette de pommes, de citrouilles ou une petite visite à la caserne de pompiers du coin, tout est orchestré au Club familles de Cap-Rouge pour que les enfants et les mères – ou les pères au foyer – créent des liens.

Célébrant cette année ses 25 ans, l’organisme vise notamment à briser l’isolement des mères mais à faciliter aussi l’intégration des nouveaux arrivants dans la communauté locale.

C’est le cas de Virginie Bocher, qui a trouvé un véritable réseau d’entraide, tant sur le plan social que matériel. «J’ai eu un enfant, puis rapidement un deuxième. C’était difficile de rester à la maison et de ne connaître personne. Mais ma voisine m’a invitée à participer au Club. J’ai beaucoup reçu et ça m’a aidée, car notre déménagement nous a coûté cher. Là, c’est moi qui redonne», a témoigné la maman d’origine française, qui a émigré il y a huit ans.

Ainsi, les mamans peuvent partager des intérêts communs et les bonnes adresses du quartier, en plus de socialiser entre elles, tout comme leurs enfants en bas âge qui ne vont pas à la garderie. Souvent, les contacts se poursuivent au-delà des activités officielles du groupe, que ce soit sur les terrains sportifs, à la bibliothèque ou le soir, où les mamans s’organisent des sorties de café et dessert.

«C’est sûr que ça aide pour les liens sociaux, autant pour moi que mon petit de deux ans. Quand on arrive, on est seule», a commenté Karine Costella, originaire de Toulouse.

Flambeau

Beaucoup de va-et-vient se passe dans le Club; plusieurs mamans en congé maternité ne restent qu’un an et repartent. Il y a quatre ans, un creux s’est fait ressentir dans le nombre d’inscriptions, tant et si bien que l’organisme a failli fermer ses portes.

«Personne ne voulait reprendre le flambeau de l’organisation. Mais là, ça a repris. On est maintenant une vingtaine», calcule Mme Bocher. Il arrive parfois que des pères au foyer participent aux activités du Club, mais on les compte sur le bout des doigts.

«C’est plus rare de les voir à la maison, mais c’est déjà arrivé, avec une famille de Norvège qui est venue à court terme, où le père était à la maison et la mère travaillait», cite Mme Bocher.

«Échanges» de familles

Outre la France, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et l’Agentine sont représentées dans les familles membres, ce qui génère des échanges enrichissants. Sheryl Kempenhout, venant de la Nouvelle-Zélande, s’est établie à Cap-Rouge avec son mari et son fils, qui fêtera bientôt ses 4 ans.

«Ça a été un choc pour moi, mais mon mari a pu répondre à toutes mes questions, puisqu’il est arrivé ici avant moi. Il enseigne depuis plus de 10 ans à l’Université Laval. Je me suis jointe à la communauté anglophone de Jeffery House, lorsque j’ai accouché de mon garçon. J’ai ensuite créé des liens avec la communauté francophone de Cap-Rouge. J’aime réaliser des activités dans le quartier, mieux connaître mes voisins», admet celle qui dit saisir l’occasion pour approfondir ses notions de français, tout en parlant un peu anglais.

Groupe Québec Hebdo.

Le Club familles de Cap-Rouge organise une sortie pour cueillir des pommes le 25 septembre (verger à confirmer) et une autre pour les citrouilles le 2 octobre, à la ferme Eestivale à Saint-Augustin-de-Desmaures. Information et réservation: www.clubfamille.blogspot.com

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