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Le rêve olympique se réalise pour Marie-Ève Croteau

Le vélo adapté comprend une prothèse pour soutenir son bras gauche. Photo: Gracieuseté

Détermination. La paracycliste Marie-Ève Croteau s’envolera à Tokyo pour participer aux Jeux paralympiques qui auront lieu du 24 août au 6 septembre. Se définissant elle-même comme une maniaque de sports bien avant la myélite transverse qui lui a enlevé de la mobilité en 2010, l’athlète de Charlesbourg est au sommet de sa condition à quelques semaines du grand évènement qui lui permettra de se mesurer aux athlètes les plus rapides au monde.

Une détermination à toute épreuve

Pendant son hospitalisation et sa réadaptation en 2010, on lui avait fait essayer toute sorte d’activité, mais c’est le vélo qu’elle appréciait le plus. Son coach de l’époque a vu son potentiel, et l’a présenté à Éric Van Den Eynde, un entraîneur de haut niveau.

«On m’a dit « Tu veux gagner? Il faut que tu aies la langue à terre après ta course! », explique Marie-Ève. Mon sport me permet de retrouver ma liberté, mon autonomie et d’avancer rapidement.»

Depuis les dix dernières années, se sont enchainés les voyages sportifs, les coupes du monde et les nombreux prix gagnés, mais aussi beaucoup de défis de santé avec lesquels elle a dû composer, comme une commotion cérébrale, des opérations majeures et la bactérie mangeuse de chair. Avec son esprit de compétition et sa persévérance, elle a continué les entrainements, même pendant la pandémie, ce qui lui a permis d’être sélectionnée pour les jeux de Tokyo.

«La rencontre avec mon entraineur a été déterminante.»

-Marie-Ève Croteau

Un vélo adapté pour l’aider à performer

Marie-Ève Croteau s’est associée à l’organisme TopMed, un centre de recherche qui conçoit et fabrique des équipements médicaux liés à la mobilité et à la réadaptation. «On a évalué Marie-Ève pour voir quels étaient ses besoins et ses contraintes physiques, explique Élizabeth Lafrance, orthésiste-prothésiste et professionnelle de recherche chez TopMed. Toute l’équipe s’est mobilisée pour lui créer un vélo sur mesure qui allait l’aider dans ses performances.» L’athlète se sent plus en confiance avec un appareil adapté. «J’ai eu l’occasion de le tester récemment au Championnat du monde au Portugal, et je me suis immédiatement sentie plus en contrôle et en confiance. Avoir un équipement adapté et se sentir en sécurité en paracyclisme, ça fait toute la différence, tant au niveau de la performance que de l’état psychologique.»L

Marie-Ève Croteau en compagnie d’Élizabeth Lafrance de TopMed.      Photo Gracieuseté

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