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Deux passionnés de la mer cultivent des coraux

La vie aquatique lie Dominic Poitras, originaire de Cap-Rouge, et Martin O’Leary, de Duberger. Les deux hommes ont développé en l’espace de quelques années une collaboration professionnelle autour de leur passe-temps respectif: les coraux et l’eau salée. Ils cultivent des coraux, de l’élevage dans le but de les vendre. Dominic Poitras est propriétaire de la boutique L’Accro du récif à Charlesbourg et Martin O’Leary conçoit différents produits d’aquarium au sein de son entreprise Motech Aquatic.

Il y a sept ans, Martin O’Leary a travaillé une longue période à l’extérieur du pays. N’étant pas présent pour entretenir son aquarium, il a conçu un système automatisé permettant de régler la température, la distribution de minéraux et de nourriture. Lorsqu’il y avait un problème, son téléphone sonnait pour l’avertir, peu importe où il se trouvait en Asie ou ailleurs. Grâce à Internet, le concepteur, automaticien de métier, ajustait les doses et l’affaire était ketchup!

«J’ai raconté à Dominic l’automatisation de mon aquarium et il m’a demandé d’inventer une nouvelle affaire. J’ai étudié en optique physique, puis en électronique. Rien ne m’arrête», explique Martin O’Leary qui vient tout juste de mettre au point son nouveau produit plus économique en énergie, un système d’éclairage DEL.

En plus de développer et tester des appareils, les deux passionnés cultivent des coraux afin d’offrir à la clientèle différentes espèces. Un achat plus écologique puisque la bouture contribue à la conservation des coraux sauvages dans l’océan. «On essaie d’acheter le moins possible d’espèces dans la mer», certifie Dominic Poitras. D’ailleurs, son collaborateur souhaite à long terme posséder le plus d’espèces possibles pour être capable de suffire à la demande de la clientèle. Les aquariophiles retrouvent environ une centaine de sortes de coraux à la boutique L’Acro du récif. Un nombre qui pourrait continuer à augmenter au cours des années. «Quand j’étais plus un client qu’un fabriquant, j’essayais de trouver le morceau qui allait me plaire, confie Martin O’Leary. C’était comme une chasse aux plus beaux coraux.» Comme quoi, un simple intérêt peut se transformer en vraie passion.

Préoccupé par l’environnement et le milieu marin, le propriétaire de la boutique spécialisée, M. Poitras, refuse de vendre des espèces survivant difficilement dans l’aquarium d’un client. «On veut pas que ça soit un deuxième emploi. Ça doit être un passe-temps. On veut que le client puisse s’asseoir et regarder son aquarium», ajoute-t-il. Les deux hommes sont sensibilisés à l’empreinte environnementale. Depuis, deux ans, les additifs pour l’eau des aquariums sont vendus en vrac afin d’éviter le suremballage.

Quelques fois, le duo s’évade le temps d’une journée. Ils rencontrent des fournisseurs, découvrent de nouveaux coraux. Une occasion pour eux de redevenir des clients aquariophiles comme à leurs débuts.

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