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Une façon d’enseigner bien particulière

Alors que s’amorce la rentrée des classes, le Charlesbourg Express a visité l’école du Cap-Soleil et des Loutres, où le personnel enseigne selon la pédagogie Freinet.

«Plusieurs parents demandaient un service spécial, les écoles se dépeuplaient et les personnes gens voulaient garder leur école, alors on a décidé d’implanter la pédagogie Freinet, à laquelle les gens croyaient beaucoup», justifie le directeur de l’école, Léopold Thomassin. Cela fait déjà sept ans que l’école a implanté cette pédagogie.

Cette méthode d’enseignement tire son origine Célestin Freinet, un enseignant français qui n’aimait pas voir les jeunes en rang, suivre le maître. «Il n’aimait pas voir l’enseignant comme un maître et les élèves comme des cruches qu’il remplit», fait remarquer M. Thomassin. Le journal de l’école a justement été nommé le Célestin.

En visitant les locaux de classe, première surprise: il n’y a pas de manuel scolaire. Ce n’est pas par manque de budget, mais bien intentionnel. «Les enseignants vont se servir d’un manuel comme outil de référence, mais ils ne l’utilisent pas avec les élèves, en leur disant d’ouvrir à telle page. C’est pourquoi aussi en début d’année, ils ne savent pas à quoi s’attendre», explique M. Thomassin.

Le Charlesbourg Express a également rencontré une enseignante de 3e et 4e année (puisque les classes sont divisées en niveau multiple), Marie-Hélène Labbé. Celle-ci ajoute que l’enseignant ne donnera pas tout de suite la réponse directe, orientée. «Il n’y a pas de réponse toute faite; les élèves vont faire la recherche et expliquer leurs démarches», indique-t-elle.
«Certains élèves décident de certains projets, dans quel champ d’intérêt on va se diriger, mais bien sûr, il y a des périodes de spécialités déjà établies. On commence souvent la semaine en demandant: Quoi de neuf?», précise-t-elle.

Le personnel enseignant doit faire preuve de flexibilité, en plus d’adhérer à cette forme de pédagogie. En ce sens, pour vérifier l’intérêt de l’enseignant et veiller à ce qu’il se sente à l’aise avec ce système, un stage de 10 jours est prévu, aux premiers abords, suivi d’une entrevue.

Quant aux élèves, il n’y a pas de sélection à proprement parler, mais leurs parents doivent être prêts à s’investir un peu plus que dans les écoles régulières. <@S2(V.D.)<@$p>

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