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Faire vivre la science

Des jeunes ont fait aller leurs méninges il y a quelques semaines pour élaborer un projet de sciences à la Polyvalente de Charlesbourg. Au total, 54 équipes étaient du rendez-vous de la première édition de l’Expo-Sciences chapeautée par les enseignantes Jean-François Dallaire, Éliane Bouchard et Gino Nicol.

Des 54 équipes, Joey Gilbert-Lafond et William Labrecque-Cooper ont gagné le prix des juges OR pour leur projet de conception sur l’éolienne. Ils ont chacun gagné un chèque-cadeau de 25$ aux Galeries de la Capitale. L’équipe représentera l’école à la compétition régionale Expo-sciences Bell, du 13 au 16 mars, au Pavillon Alphonse-Desjardins.

Dès l’automne dernier, les jeunes ont commencé à cogiter pour trouver un thème, des accessoires pour appuyer leur recherche et préparer un document pour expliquer clairement leur démonstration scientifique.

De l’œil à l’oreille musicale

Les sujets de recherche étaient divers, que ce soit les illusions d’optique d’Alexandre Daigle-Martel et Frédérick Bertrand-Charette, l’histoire des hélicoptères et leur fonctionnement de Francis Laporte ou encore d’un haut-parleur fait maison de Jason Lamonde. En fait, un fil de cuivre reliant une simple canne de conserve à un baladeur peut servir de haut-parleur.
«J’ai utilisé un électro-aimant (un clou) pour que je puisse écouter ce qui se passe sur les ondes de la radio AM. Il faut qu’il y ait un minimum de distance et d’épaisseur pour que l’électricité se produise», explique-t-il.

Mais ces expériences comportent parfois un risque. Dans le cas de «Radio-Canne» de Jason Lamonde, celui-ci a mentionné qu’à force de jouer avec l’électricité, il pouvait briser son vieux baladeur.

La science est un beau risque à apprivoiser, et les trois enseignants comptent bien élargir les horizons de leurs élèves et inscrire l’Expo-Sciences comme tradition.
«On veut d’abord susciter un intérêt pour la science. Les jeunes ont réalisé des projets liés à ce qu’ils vivent dans leur quotidien. On aimerait ramener ça à toute l’école et sur une semaine complète», lance Gino Nicol, enseignant de 1re secondaire.
«Notre vision est d’avoir éventuellement un profil sciences», conclut l’enseignant de 2e secondaire Jean-François Dallaire.

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