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Le Chemin des Sanctuaires avant celui de Compostelle pour Sylvie Caron

Parce qu’elle veut faire une certaine différence et qu’elle voudrait bien que la recherche sur le cancer fasse des avancés perceptibles, Sylvie Caron de Charlesbourg s’entraîne sérieusement en prévision d’un périple sur le chemin de Compostelle qu’elle fera en septembre prochain. Le but de cette expérience; amasser des fonds pour le Centre des maladies du sein (CMS) Deschênes-Fabia de l’Hôpital du Saint-Sacrement.

«Je désire réaliser la partie espagnole du chemin de Compostelle avant tout par défi personnel, mentionne dans un premier temps, Sylvie Caron. L’élément déclencheur de ce projet a été cependant lorsqu’on a détecté en 2011 un cancer du sein à ma mère, Lise Fortier. Comme elle a été traitée et a obtenu de très bons soins à l’Hôpital Saint-Sacrement, j’ai pris la décision d’organiser une campagne de souscription pour amasser des fonds pour ce centre de recherche. Cette campagne prendra la forme d’une marche sur le chemin de Compostelle.»

Âgée de 39 ans, Sylvie Caron s’estime en santé. Le diagnostic de cancer du sein de sa mère lui a fait prendre conscience des effets secondaires du traitement autant que les impacts personnels et financiers marquants sur la famille. Jugeant qu’il ne fallait pas attendre que la maladie frappe avant de réagir, elle a décidé d’être proactive en organisant sa campagne de souscription.

«J’ai comme objectif d’amasser 20 000 $ en dons pour le Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia. J’aimerais particulièrement faire en sorte que 200 donneurs récurrents mensuels manifestent de l’intérêt à aider financièrement le CMS. Les sous que j’amasserai seront par ailleurs investis dans de nouvelles méthodes de dépistage pour découvrir le cancer du sein. C’est ce qui me tient le plus à cœur», précise encore la résidente du secteur des Laurentides à Charlesbourg.

Entraînement spécifique

Pour se préparer adéquatement à son voyage à Compostelle, la Charlesbourgeoise a décidé de marcher, beau temps, mauvais temps, une partie du chemin des Sanctuaires, reliant le sanctuaire Notre-Dame-du-Cap à Trois-Rivières jusqu’à la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré.

«Je suis partie de Trois-Rivières le 24 juin dernier et je devrais arriver à Sainte-Anne-de-Beaupré le 2 juillet, a indiqué Mme Caron lorsque rencontrée le 29 juin dernier un peu à l’ouest de Saint-Augustin-de-Desmaures. Je marche en moyenne 20 kilomètres par jour, pour un grand total de 200 lors de ce trajet. C’est le nombre de kilomètres que j’entends parcourir en Espagne en septembre prochain, soit le quart du total de la partie espagnole de Compostelle. Je trimbale un sac à dos d’une vingtaine de livres tout au long de ce périple. Idéalement, je devrais me limiter à 14 livres, mais avec la température chaude, l’eau est nécessaire pour bien s’hydrater avant, pendant et après le parcours.

Une journée type de la future pèlerine de Compostelle se déroule comme suit. Elle se lève entre 7 h et 7 h 30 et déjeune dès son lever. Elle commence sa journée de marche vers 8 h pour la terminer vers 16 h, question de se trouver un logis pour la nuit.

«J’aime bien m’entraîner à longueur d’année. En période hivernale, je suis une adepte du zumba et du tabata, une nouvelle méthode d’entraînement par alternance pour les bras et pour les jambes. Je fréquente régulièrement le parc des Moulins aux abords de l’ancien Jardin zoologique. Je fais aussi du vélo et de la marche au printemps, à l’été et à l’automne. Le ski de fond et la raquette font partie de ma routine en hiver. On peut aussi me voir réaliser le tour du lac Beauport, une excellente préparation pour le chemin de Compostelle», conclut Sylvie Caron.

Il est possible d’obtenir de plus amples informations ou de supporter Sylvie Caron dans sa collecte en visitant le site Internet de l’événement au www.sylviemarchecompostelle.com Il sera alors possible de faire un don en ligne ou de miser sur de nombreux forfaits mis aux enchères.

Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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