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La Tomate joyeuse: un succès qui fait germer des idées

JARDINAGE. Le collectif La Tomate joyeuse célébrait récemment le fruit de son labeur estival par son habituelle Fête des récoltes. Une centaine de personnes s’étaient donné rendez-vous au jardin Henri-Casault pour souligner un succès qui ne se dément pas depuis plus d’une décennie.

Fort d’une expérience qui se renouvelle d’année en année, l’organisme n’a pas laissé l’été capricieux porter ombrage à ses récoltes. Sur la table, un buffet mettant en valeur les produits de la terre a accueilli les jardiniers et leurs familles, toujours plus nombreux à adhérer aux valeurs défendues par la formule du jardinage collectif: équité, intégration, respect, partage de connaissances, démocratie, entraide…

Déracinée de son lieu habituel au jardin de la rue du Vignoble, la Fête des récoltes s’était déplacée du côté de Henri-Casault afin d’inaugurer, par la même occasion, un Sentier des découvertes. Jeu de définitions à associer avec des légumes du potager, cette nouvelle initiative s’inscrit dans les objectifs poursuivis par l’organisme: «Partager notre passion avec le plus grand nombre, faire connaître les jardins collectifs et le jardinage urbain, s’intégrer dans notre milieu», énumère la responsable, Véronique Chapier.

Charlesbourg, terreau fertile

Des objectifs qui n’ont pas manqué de s’attirer les félicitations du président de l’arrondissement, Vincent Dufresne. Si bien, même, que d’autres projets, de type collectif ou communautaire, pourraient être appelés à voir le jour à Charlesbourg.

«C’est dans ma volonté de développer d’autres terrains qui serviront éventuellement à des jardins. […] Je pense qu’il y a du développement potentiel dans l’ensemble de l’arrondissement», confirme le principal concerné au nom de ses collègues, Michelle Morin-Doyle et Patrick Voyer. Le projet leur tient à cœur en ce qu’il offre un accès à la terre à ceux qui ne disposent pas d’un espace pour jardiner à la maison, sans compter le réseau d’amis susceptible de se créer grâce à la formule collective ou communautaire.

Mais on ne saurait récolter avant d’avoir semé. «C’est sûr et certain qu’il va falloir que ça entre dans le Plan triennal d’immobilisations, dans le budget et tout.» L’élu ne s’en cache pas: la disparition récente des Chantiers urbains, faute de financement du fédéral, pèse lourd dans la balance alors que ses jeunes participants avaient travaillé à l’aménagement du jardin de Henri-Casault. «Automatiquement, ce sont des coûts que, sans les Chantiers urbains, il faudrait assumer. C’est cher», lance-t-il en se disant, avec l’Arrondissement, à la recherche de solutions.

Québec Hebdo

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