La Tomate joyeuse récolte ce qu’elle sème

AGRICULTURE URBAINE. C’était fête des récoltes le 20 août dernier pour le collectif de La Tomate joyeuse. Pour ces jardiniers amateurs, l’événement est venu couronner un été riche en tous points: météo conciliante, terres fertiles, récoltes abondantes et histoires de vie cohésives.

«Je vis une mixité sociale que je ne vis pas ailleurs», a confié la présidente du collectif, Marielle Bouchard. Depuis sa mise en place il y a plus de dix ans, La Tomate joyeuse est en effet devenu un lieu de rassemblement intergénérationnel et multiculturel pour la population de Charlesbourg. Jardinage et partage des produits de la terre, ateliers, cuisine collective et autres activités ont ainsi renforcé les liens entre les participants.

Cet été, ils ont ainsi été quelque 80 familles à faire l’expérience de cet esprit de communauté et à profiter d’une alimentation biologique de proximité du côté de la rue du Vignoble et du parc Henri-Casault. La moitié de ces familles ont pris part à la Fête des récoltes où chacun a apporté un mets cuisiné – à base des produits du potager – à déguster en commun au son de l’accordéon.

Dans ce buffet coloré, on pouvait donc retrouver trace des légumes, fruits et fines herbes cultivés au cours de la belle saison, de même que du miel produit sur place. Les participants ont profité de l’occasion pour remercier la famille Lortie de leur prêter ses terres pour leurs activités sur la rue du Vignoble, leur offrant ainsi une oasis champêtre en plein cœur de la ville.

Vandalisme

En aparté des célébrations, la vice-présidente du conseil d’administration de La Tomate joyeuse, Christine Gamache, a par ailleurs déploré les actes de vandalisme qui ont connu une recrudescence cet été dans les deux jardins. Ce type de méfait n’est pas nouveau, mais il s’est généralisé dans les dernières semaines avec plusieurs plants arrachés. «C’est triste, parce que ça démotive les jardiniers», a-t-elle signalé.

Membre du Groupe Québec Hebdo