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La Société d’histoire de Charlesbourg fait l’histoire

Célébrant cette année ses 30 ans d’existence, la Société d’histoire de Charlesbourg (SHDC) s’inscrit résolument dans cette histoire qu’elle s’applique elle-même à garder vivante.

Comme le veut la formule, c’est à son tour de se laisser parler d’amour. Depuis le 17 mars 1983, cet organisme a fait montre d’un dynamisme constant par ses activités culturelles, sociales et communautaires, et par ses engagements.

Plus de 200 conférences, 65 expositions et 115 numéros du bulletin trimestriel, des concerts, des sorties culturelles, une riche collection de documents et d’archives à consulter…: autant d’initiatives derrière lesquelles se cachent des membres, des bénévoles et des collaborateurs dévoués.

Leur plus grande réalisation, en 30 ans? «Les chaînes de titres», répond sans trop hésiter René Cloutier, secrétaire. Travail spécialisé et unique qui s’est amorcé en 1995, ces chaînes établissent, sur l’ensemble du territoire de Charlesbourg, la lignée de propriétaires d’un lot donné, entre le moment de la concession de la terre et 1873.

Leur plus grand projet, avant les prochains 30 ans? «Un des rêves qu’on a, c’est d’occuper toute la maison [Éphraïm-Bédard]», avoue le secrétaire, ne serait-ce que parce que les documents nécessitent beaucoup d’espace.

Du passé au présent

Chargée, justement, d’animer la maison Éphraïm-Bédard, qu’elle occupe depuis 1988, la Société travaille donc à ce que «le passé devienne notre présent», selon la devise qu’elle a faite sienne. Elle continue ainsi d’honorer le souhait qu’avait formulé son fondateur, Jean Labrecque, au moment de la mise sur pied du projet: celui d’intéresser la population de Charlesbourg à son histoire, d’encourager la recherche historique, de protéger, conserver, restaurer et mettre en valeur le patrimoine.

Un souhait que résume plus simplement le président actuel, Jean Breton, en fonction de l’air du temps. Pour lui, la mission de la SHDC est de «sauver l’histoire de Charlesbourg», alors que l’histoire peine à trouver sa place à l’école et sur la place publique, et que la Société elle-même s’inquiète de sa relève. «On est 120 membres sur une population [charlesbourgeoise] de 75 000…», constate-t-il en laissant planer un silence où on devine une certaine déception.

Qu’à cela ne tienne, la SHDC regarde devant elle. Le 26 avril, une exposition sur le Titanic s’installera pendant trois fins de semaine à la maison Éphraïm-Bédard, à partir d’une collection impressionnante d’un Charlesbourgeois passionné par le célèbre paquebot. Dès le 24 juin, illustrations et courtes biographies viendront éclairer l’identité des 80 Filles du Roy qui se sont établies à Charlesbourg au début de la colonie.

Enfin, elle continue de suivre le dossier du changement de nom du district du Trait-Carré en Louis-XIV. Une pétition circule actuellement (http://www.societe-historique-charlesbourg.org) en vue de la rencontre du 8 mai de la Commission de la toponymie.

Le public peut visiter l’exposition Titanic à la maison Éphraïm-Bédard les samedis et dimanches, de 13 h à 17 h, et pendant les heures d’ouverture habituelles de la SHDC, les mardis et jeudis, de 13 h 30 à 16 h.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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