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Un 350e anniversaire de Charlesbourg au-delà des attentes

RETOUR SUR 2015. L’heure est au bilan pour le comité organisateur du 350e anniversaire de Charlesbourg, qui tourne la page sur une année faste en événements et en rencontres. Retour sur les moments forts de la fête, qui ne seront pas sans retombées pour l’arrondissement en 2016.

«L’inauguration dans l’Hôtel de Glace, déjà, c’était quelque chose. Il y a combien d’Hôtels de Glace dans le monde?» fait d’emblée valoir le président, René Cloutier. Marqué par l’originalité, donc, le lancement officiel des activités aura donné le ton à une programmation dont le budget modeste n’a pas dicté – ni déçu – les attentes. Cela, c’est l’une des grandes réussites du comité organisateur, qui n’a pas ménagé ses efforts pour s’allier à une quarantaine de partenaires d’affaires.

Les festivités ont pu alors se décliner en plusieurs rendez-vous gratuits, aux quatre coins de l’arrondissement. Chez le président comme chez le trésorier, Jean Bédard, la participation de la population suscite encore un brin d’étonnement qui vient se mêler à l’enthousiasme du succès remporté.

À tour de rôle, ils mentionneront le rassemblement de 350 chanteurs provenant des ensembles vocaux et chorales de Charlesbourg, qui a fait salle comble à l’église Saint-Rodrigue; la Fête des défricheurs de la Nouvelle-France au Moulin des Jésuites, dont la popularité a épuisé la quantité de nourriture prévue pour l’occasion; jusqu’à la Journée du 350e au parc des Moulins, où animation familiale et performance de Gregory Charles ont attiré au total plus de 7000 personnes.

Retombées

«Les gens ont découvert le parc des Moulins», dira à cet effet M. Cloutier. Cette découverte de Charlesbourg, c’est d’ailleurs l’un des éléments qui ressort du 350e anniversaire. À des degrés divers selon qu’ils habitent le secteur ou non, les participants aux diverses activités se seront familiarisés tantôt avec ses lieux, tantôt avec ses organismes, tantôt encore avec son histoire. Résultat: le président ne s’étonnerait pas que le parc des Moulins devienne l’hôte d’autres événements ou que de nouvelles initiatives naissent de ce bouillonnement d’idées qu’aura suscité le désir de marquer le coup.

Cette effervescence doit aussi profiter au sentiment d’appartenance, non? «Ça fait partie des retombées immatérielles», convient René Cloutier. Tous ces organismes qui se sont greffés à la fête pour bonifier leur programmation habituelle, tous ces gens qui sont allés à la rencontre de l’autre, tout ce travail du comité organisateur pour rassembler la diversité de Charlesbourg…: les festivités du 350e auront permis de faire vibrer les liens d’une communauté déjà tissée serrée.

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Que souhaiter à Charlesbourg pour 2016?

René Cloutier entend attirer l’attention des dirigeants sur les édifices patrimoniaux qui existent partout sur le territoire – pas juste dans le Trait-Carré. «Ce sont de vieilles maisons, essentiellement, qu’il faudrait conserver. La Société d’histoire [de Charlesbourg] travaille à ce que le ministère de la Culture réalise une étude sur ce patrimoine qu’il a entre les mains.»

Québec Hebdo

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