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La course à pied pour une bonne cause

Ne vous surprenez pas si vous apercevez un peu plus de coureurs qu’à l’habitude dans les rues de Charlesbourg au mois d’avril. Certainement que le retour du printemps favorisera la course à pied, tandis que certains attacheront leurs lacets pour soutenir une bonne cause. 

Un mouvement de course à pied charitable s’organise tout le mois d’avril.

Photo TC Media – Jean-Philippe Dionne

François Bellerive, directeur général, Roseline Chevrette, porte-parole, et Julie Bergeron aux communications, sont fiers de l’événement qui allie activité physique et charité.

Photo TC Media – Jean-Philippe Dionne

L’association pour l’intégration sociale de Québec (A.I.S.Q.) basée à Charlesbourg, lance en avril une campagne de sociofinancement ralliant activité physique et charité. «À fond pour la DI» (déficience intellectuelle) sera la première édition de l’événement qui invite la population à pratiquer la course à pied afin d’amasser des fonds qui seront remis à l’organisme. Nul besoin d’être un «super athlète» pour s’inscrire, car chacun y va à son propre rythme, précise François Bellerive, directeur général de l’A.I.S.Q.

En créant l’événement, il avait en tête un objectif bien précis: faire réaliser à la population de Charlesbourg et du Québec métropolitain, que le financement passe par le gouvernement, mais aussi par les gens qui reçoivent des services gratuitement et par la population en générale.

Le directeur ajoute que l’événement n’a pas l’ampleur d’un marathon et l’objectif n’est pas de récolter des millions de dollars. En s’investissant, les coureurs qui font la levée de fonds s’organisent pour solliciter leurs partenaires, les commanditaires et les donateurs via les réseaux sociaux.

Les personnes qui présentent une DI

François Bellerive est préoccupé par une problématique qui concerne les personnes qui présentent une déficience intellectuelle. En effet, il n’est pas toujours simple pour elles de maintenir une bonne hygiène de vie, d’être en forme et de valoriser l’activité physique. M. Bellerive souhaite qu’«À fond pour la DI» puisse les motiver à bouger un peu plus en avril et à poursuivre de bonnes habitudes par la suite. «Il faut un mois pour adopter un bon comportement. C’est un peu comme le défi j’arrête, j’y gagne pour la cigarette. Pour nous, c’est je cours, j’y gagne», déclare François Bellerive.

La cause et l’événement sont porteurs de sens pour Julie Bergeron de l’A.I.S.Q., et maman d’une fillette qui vit une déficience intellectuelle. Elle compte soutenir une personne de son entourage qui fera la course et utilisera toute la force de son réseau personnel sur les réseaux sociaux pour soulever les appuis.

Le cocktail récompense

Le dévoilement de l’identité du coureur qui a amassé le plus d’argent et qui aura couru la plus grande distance sera dévoilé lors du cocktail «Du fond du cœur» qui aura lieu le 2 mai au Morrin Center. Des personnes qui vivent une déficience intellectuelle et qui suivent une formation à la Maison des Adultes à Charlesbourg vont préparer les bouchées et faire le service. Les parents de l’A.I.S.Q. mettent la main à la pâte pour trouver des partenaires et pour organiser la soirée.

«C’est vraiment un événement maison, sans prétention et à la bonne franquette», conclut François Bellerive. L’objectif de «À fond pour la DI» est de 5000$ sur une campagne annuelle de 50 000$.    

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