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20e anniversaire du départ des Nordiques: le lourd passé de Badaboum

SOUVENIRS. De 1986 à 1995, Badaboum a animé les gradins du Colisée comme s’il n’y avait pas de lendemain. Qui aurait pu croire que, dans sa vie antérieure, il se destinait à porter les couleurs du Canadien de Montréal? Vingt ans après le départ des Nordiques, celui qui est à l’origine de la mascotte brise le silence sur le passé trouble de Badaboum.

Denis Desaulniers a été le premier Youppi de l’histoire des Expos de Montréal. «Les Expos n’avaient jamais vu autant de familles au Stade», se remémore-t-il au sujet de la popularité de la mascotte dans ses premières années. Tellement populaire que l’organisation s’en servira pour des tournées de promotion, dont l’une d’elles s’arrêtera au Colisée de Québec au début des années 1980, à bord de la Caravane des Expos.

«J’ai mis le bordel, j’ai reviré le Colisée à l’envers!», lance Denis Desaulniers en riant. Voyant cela, la direction du marketing des Nordiques l’a approché: «On a entendu dire que tu fabriquais des mascottes? On aimerait ça en avoir une…»

L’homme originaire de Saint-Apollinaire en avait justement une sous la main, déjà dessinée par son collaborateur Pierre Malboeuf. Un mélange d’ours et de chien à visage sympathique, qui avait été créé avec l’idée de le proposer… aux Canadiens de Montréal. «Il s’appelait Bouboum. Mais je n’ai jamais eu de réponse de l’équipe, alors j’ai dit à Pierre: « Tu lui changes le chandail des Canadiens pour celui des Nordiques! »», relate Denis Desaulniers.

Plus de 30 ans plus tard, il s’en amuse encore: «Les Québécois n’ont jamais su que Badaboum avait une âme de Canadien avant d’être un Nordique!»

Première apparition

Toujours est-il que l’organisation des Nordiques a immédiatement adopté Badaboum, dont Denis Desaulniers a vendu les droits quelques mois plus tard. La mascotte a fait sa première apparition le 5 février 1986 pour promouvoir «le plus grand match des étoiles» de la Ligue nationale de hockey que devait accueillir Québec l’année suivante. Son chandail, le numéro 87, allait rappeler ses débuts publics jusqu’au départ des Nordiques.

Depuis, Badaboum a troqué son chandail pour le numéro 96, année de sa résurrection au sein de la Fondation des Nordiques.

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