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À la conquête de l’Asie sur deux roues

CYCLOTOURISME. De Katmandou au Népal, à Oulan Bator en Mongolie, on peut compter 20 000km si on passe par le sud, ralliant l’Inde pour ensuite remonter la Malaisie, le Vietnam et la Chine. C’est là, dans ses grandes lignes, l’itinéraire qu’entendent emprunter Ariane Ste-Marie et Yanick Asselin au cours des 18 prochains mois. Une aventure à vélo à la découverte de l’ailleurs pour le couple de Charlesbourg, qui est parti le 25 janvier dernier.

Ils ont 23 et 22 ans. Ils ont l’habitude de vagabonder, ensemble et séparément. Ils sont actifs, curieux, conscientisés, ouverts sur le monde. Surtout, ils n’ont qu’une vie à vivre et sont prêts à mettre l’effort nécessaire pour réaliser leurs rêves.

Leur projet de rouler sur deux roues en Asie, Ariane et Yanick le préparent ainsi depuis deux ans. Deux ans pour ramasser leurs sous, faire des lectures sur les pays concernés, rassembler l’équipement nécessaire – quelque 100 lb chacun pour leur assurer une certaine autonomie sur les chemins désertiques. Deux ans pour prévoir l’imprévisible, aussi. «Tu prévois le pire, et tu t’arranges pour que ça n’arrive pas!», lance Ariane pour résumer les préparatifs.

Avec les cours de gestion de risques qu’elle a suivis dans le cadre de son baccalauréat en intervention plein air, elle a mesuré l’importance de prendre des précautions de sécurité. Par exemple, grâce à un système de GPS, il sera possible à ceux qui les voient partir de suivre leurs positions sur le globe. «Je pense aux gens qui restent ici, pour les rassurer», justifie-t-elle.

«Moi, tout seul, je ne l’aurais pas fait», rétorquera Yanick, moins à cheval sur de telles mesures de sécurité. Des regards s’échangent entre les deux amoureux. On sent les compromis qui se sont négociés de part et d’autre. Cela, pour vivre cette aventure ensemble, comme couple. «J’ai voyagé tout seul; ce qui me manquait, c’était de partager mes goûts», confie le jeune homme devant sa partenaire qui acquiesce de la tête.

Rouler librement pour voyager autrement

Ils ne se leurrent pas: la vie là-bas ne sera pas de tout repos. Il y a des jours où, sûrement, les conditions du voyage influenceront les humeurs. Mais leurs craintes ne sont pas là. Pour Ariane, c’est de ne pas avoir le contrôle sur ce qui se passe qui lui fait le plus peur. Pour Yanick, c’est de savoir qu’ils vont nécessairement connaître des situations délicates – bris de vélo, personnes indésirables… –, mais d’ignorer à quel moment. «Au moins, en sachant que ça va arriver, il n’y aura pas l’étape panique», énonce-t-il avec calme.

Là-bas, pas d’itinéraires précis ni de réservations. Les cyclotouristes restent ouverts à ce que le voyage leur apportera quotidiennement. «J’ai l’impression que le moyen de transport [le vélo] va faciliter les contacts», estime Ariane, qui souhaite par là, avec Yanick, goûter la vie d’ailleurs dans toute son authenticité, loin des sentiers touristiques.

Itinéraire

– Népal

– Inde

– Singapour (qu’ils rallient en avion)

– Malaisie

– Thaïlande

– Cambodge

– Vietnam

– Laos

– Chine

– Mongolie

Pour suivre l’aventure: http://www.roues-libres.com.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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