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Construction autorisée dans la côte de la Sucrerie selon certaines conditions strictes

Les personnes désireuses de se faire construire ou d’agrandir leurs bâtiments actuels dans le secteur de la côte de la Sucrerie touché par des affaissements de terrain en 2011 pourront le faire à certaines conditions resserrées par la Ville de Québec.

Suivant un avis technique émis par le ministère des Transports du Québec (MTQ), l’Arrondissement de Charlesbourg a entériné en décembre un projet de règlement urbanistique qui prête à la zone fragilisée un «potentiel karstique», c’est-à-dire qui présente des risques d’érosion de calcaire pouvant causer des effondrements de terrain. Au printemps 2011, on s’en souvient, l’apparition d’une quarantaine de crevasses d’un à cinq mètres dans la montagne située à l’ouest du boulevard Henri-Bourassa avait forcé autant de résidents à choisir entre la démolition ou le déplacement de leurs maisons devenues à risque.

Cela dit, avec cette modification au plan de zonage, la Ville de Québec ne refusera pas de délivrer de permis de construction à qui en fera la demande, mais elle limitera ce droit en l’assujettissant à un ensemble de contraintes afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens. D’une part, l’entreposage souterrain d’hydrocarbure ou de gaz inflammable, les installations septiques et les travaux de dynamitage y seront interdits. D’autre part, l’implantation ou l’agrandissement d’une construction devront s’accompagner d’une étude géotechnique signée par un ingénieur qui confirmera la stabilité du sous-sol, la stabilité de la construction envisagée et l’absence d’impact sur la stabilité du sol dans un rayon de 50 m.

Modification à la cartographie de zones inondables

Dans la foulée de ces contraintes naturelles qui redessinent d’elles-mêmes le plan de zonage, l’Arrondissement de Charlesbourg a également adopté un règlement visant à corriger la limite de la zone inondable dans le secteur de la rue Jacques-Bédard, entre les rues Beaulac et Joseph-Paré. En raison d’un rehaussement de terrain effectué dans les dernières années, la rivière Jaune ne constitue plus une menace pour des propriétés situées dans le coin de la rue Aimé-Dion. La cartographie des zones inondables sera donc modifiée en conséquence pour en soustraire ces propriétés.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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