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Nouvelle rue à baptiser dans le secteur du Curé-Chabot

DÉVELOPPEMENT. Les résidents du secteur du Curé-Chabot peuvent s’attendre à voir apparaître, à l’est de leur rue, une nouvelle artère routière d’une longueur de 472 m qui accueillera un développement résidentiel de 54 résidences unifamiliales jumelées.

Ce projet proposé par Robert Grenier et associés prendra forme dans le bassin versant de la prise d’eau Château d’Eau du Lac-Saint-Charles, mais en aval du bassin versant lui-même. La nouvelle rue – qui sera baptisée ultérieurement – ne se trouve donc pas en milieu humide, confirme le conseiller du district des Monts, Patrick Voyer; les plans préliminaires d’implantation du promoteur en précisent même la conservation. «Toutes les actions pour protéger le milieu humide qui est en amont, ça, c’est fait, c’est réglé; il n’y a pas de danger», insiste l’élu.

Il reste que certaines dispositions s’imposent pour tenir compte des particularités du site, dont l’aménagement d’un bassin de rétention en aval du nouveau développement pour gérer l’écoulement des eaux. Il revient également au promoteur de sécuriser la desserte en eau potable pour les futurs résidents; il cédera ainsi gratuitement à la Ville de Québec une servitude permanente d’aqueduc sur une partie des lots pour lui permettre de procéder aux bouclages du réseau d’aqueduc.

Les «plus» du projet

Mais c’est surtout la conservation de superficies boisées sur chacun des lots qui réjouit M. Voyer, de même que l’ouverture d’un deuxième accès routier à partir de l’avenue de la Rivière-Jaune; la circulation et la sécurité du quartier en seront favorisées, fait-il valoir.

La couleur familiale qu’entend donner le promoteur au nouveau développement n’est pas non plus pour lui déplaire. Avec la proximité de l’école primaire du Boisé, le propriétaire des terrains souhaite a priori s’adresser aux jeunes familles en maintenant un prix de vente raisonnable. Pour l’heure, les 54 nouvelles constructions s’afficheraient en moyenne à 275 000$.

Pas de consultation

Ce projet ne fera pas l’objet d’un processus de consultation auprès de la population. Contrairement au cas de George-Muir, il ne nécessite pas de dérogation à la règlementation ni de changement de zonage qui obligeraient la Ville de Québec à le soumettre à l’approbation des citoyens concernés. «C’est une ouverture de rue normale», mentionne Patrick Voyer.

Cela dit, les plans et devis du promoteur devront, d’abord, recevoir un avis favorable de la Ville, puis être approuvés par le ministère de l’Environnement.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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