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Resto-bar Le Grand Bourg: 41 ans de succès

AFFAIRES. Implanté à Charlesbourg depuis 41 ans, le Resto-bar Le Grand Bourg révèle la recette de son succès. Pour y arriver, les têtes dirigeantes ont misé sur quelques ingrédients: service à la clientèle unique, menu varié et stabilité au sein du personnel.

Nicolas Robitaille, Yvon Légaré, Pascal Samson, Yves Lessard et Jean-Pierre Harvey.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

L’histoire a débuté quand quatre hommes d’affaires, messieurs Roy, Gingras, Dallaire et Marcotte, ont ouvert les portes de la brasserie en juin 1976. Ils ont ajouté une section restaurant pour répondre aux demandes des familles. Après un règne de deux décennies, dix employés ont acheté les parts du quatuor. 

Jean-Pierre Harvey a joint le navire quelques mois après l’ouverture et il ne l’a jamais quitté. Il a occupé les fonctions d’assistant gérant jusqu’en 1979 avant d’être promu gérant. Après 17 ans, il a cédé sa place tout en demeurant impliqué à titre de serveur, actionnaire et président. Selon lui, une chose n’a pas changé depuis le début, et c’est «la force d’un groupe uni».

«Personne ne rentre travailler de reculons. Tout le monde le fait avec le sourire.»

«Jean-Pierre [Harvey] est d’abord et avant tout notre porte-bonheur», vous dira Yves Lessard, l’un des trois serveurs et copropriétaires en compagnie de Pascal Samson et de Nicolas Robitaille. Ils sont à l’emploi du resto-bar depuis respectivement 36, 21 et 17 ans.

«Nous le disons souvent à nos clients, mais nous formons une belle grande famille», dit M. Samson sur la longévité des employés. D’ailleurs, il n’y a pas que le personnel qui fait preuve de fidélité. Les clients aussi. Parlons de monsieur et de madame Lachance qui viennent casser la croûte tous les samedis depuis longtemps!

«L’autre soir, ils avaient un empêchement, alors ils ne sont pas venus. Quand ils sont arrivés la semaine suivante, je leur ai dit de ne plus refaire ça, j’étais très inquiet», raconte M. Robitaille en riant.

Les cuisines appartiennent au chef exécutif Yvon Légaré, un véritable boute-en-train qui célébrera ses 40 années de service en avril prochain.

«Notre menu a évolué au goût du monde. Nous ajoutons des nouveautés selon les nouvelles tendances», précise M. Légaré dans un élan de sérieux.

Survivre aux temps difficiles

Évidemment, tout n’a pas été rose pendant quatre décennies. Le Grand Bourg a connu, comme tous ses concurrents, des périodes difficiles.

«Nous avons traversé deux grosses récessions économiques, mais nous nous en sommes sortis en offrant un bon service à la clientèle, un menu varié, en étant moderne, autant dans nos plats que dans nos installations», lance Yves Lessard.

«Récemment, nous avons fait la liste des brasseries ouvertes il y a 40 ans, et nous n’en revenions pas de constater à quel point plusieurs ont fermé», poursuit Pascal Samson, qui gère, avec Nicolas Robitaille, la page Facebook de l’entreprise comptant plus de 3000 adeptes.

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