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Progression modérée des espaces à bureaux à Québec en 2015

PERSPECTIVES. L’immobilier commercial et institutionnel de la région de Québec se porte bien depuis plusieurs années. Une tendance qui devrait se poursuivre en 2015, même si les experts et économistes s’attendent à une progression plus modeste. Reste à savoir où se situe le marché dans le cycle d’investissement actuel.

De façon générale, le marché immobilier d’espaces à bureaux de Québec affiche une performance avantageuse par rapport à d’autres villes du pays. Sa vigueur économique et démographique, combinée à la dominance de gros investisseurs, contribue à son dynamisme. La présence de ministères gouvernementaux, d’institutions financières, ainsi que d’activités industrielles et technologiques favorise un taux de chômage très bas (autour de 5%).

Une récente étude de Raymond Chabot Grant Thornton faisait état d’un léger décalage entre la création d’emplois et la demande pour des espaces à bureaux. Dans le milieu, il s’agit d’un bon indicateur de tendance pour ce type d’actif. «À preuve, précise-t-on, depuis cinq ans, le marché a absorbé l’ajout de 2,4 millions de pieds carrés. Malgré une légère remontée du taux d’inoccupation, de 7,9% à 8,1% l’an passé, celui-ci reste équilibré. En considérant les projets à venir, on prévoit qu’il demeurera stable jusqu’en 2017, avant de fléchir à nouveau.»

Seuil normal

Dans une analyse publiée dans le magazine Immobilier Commercial, le Groupe Altus, spécialisé dans les services-conseils en gestion immobilière, évoquait l’émergence de nouveaux défis. Le vieillissement de la population, le ralentissement économique et l’émergence de nouvelles technologies sont à prendre en considération dans le potentiel d’évolution du marché immobilier.

Selon Michel Dallaire, un des principaux joueurs du marché des espaces à bureaux, après un rythme soutenu on doit davantage parler d’un retour vers un seuil normal d’activités plutôt que d’un ralentissement éventuel. «Les développeurs immobiliers sont des investisseurs disciplinés. Ils ne lancent pas des projets à l’aveuglette. Ils observent le marché, font des études de capacité et s’ajustent à la demande. C’est ainsi que le pôle commercial Lebourgneuf a émergé et que le centre d’affaires de Québec s’est déplacé vers les ponts à Sainte-Foy», observe le président et chef de la direction de Cominar.

Commercial à redéfinir

Du côté des immeubles commerciaux, la firme comptable Raymond Chabot Grant Thornton estime que le marché se porte globalement bien. Des acteurs confortent ou développent de nouveaux pôles, comme celui du Carrefour Saint-Romuald. Ces ajouts en périphéries du centre-ville de Québec et de Lévis pourraient avoir un effet sur les habitudes de consommations. Il n’est pas exclu que les centres commerciaux traditionnels (avec mail intérieur) et certaines artères commerciales locales soient plus touchées.

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