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Parents-Secours revit à Charlesbourg

Voici une partie des mamans impliquées dans Parents-Secours Charlesbourg. Photo gracieuseté Photo: Métro média archives

SÉCURITÉ. Sept mamans de Charlesbourg viennent de former un nouveau comité pour faire revivre dans l’arrondissement les emblématiques petites pancartes de Parents-Secours afin d’augmenter la protection des enfants dans leur secteur.

L’idée vient d’une mère qui était curieuse à propos du sujet. «Je viens de la Suisse et je ne connaissais pas le concept, explique Deborah Schöni, mère de deux enfants de 2 et 6 ans. J’ai demandé à des amies mamans ce que c’était et elles m’ont expliqué le fonctionnement. J’ai bien aimé l’idée!»

Le réseau Parents-Secours comporte près de 5000 bénévoles partout au Québec et 76 comités responsables de leur secteur respectif. L’organisme à but non lucratif existe depuis 1976 et favorise la sécurité et la protection des enfants et des aînés qui circulent sur la rue grâce à ses foyers-refuges sécuritaires. Les affiches-fenêtres blanches et rouges de Parents-Secours dans les vitres des maisons indiquent que des adultes responsables sont prêts à apporter de l’aide. «On a tous des enfants d’âge scolaire, et on s’est dit qu’on se sentirait encore plus en sécurité avec le service de Parents-Secours en sachant que nos enfants puissent avoir de l’aide au besoin.»

La prévention

En plus de prêter des affiches, Parents-Secours fait la prévention en donnant de l’information sur son site Internet et sa page Facebook. «Les 35 ans et plus connaissent bien nos affiches, mais c’est moins le cas pour les enfants d’aujourd’hui, précise Patricia Tardif, adjointe à la direction de l’organisme. Nous faisons particulièrement beaucoup de prévention à l’Halloween auprès des enfants. Les comités vont aussi dans les écoles et les camps de jour. Nous mettons à la disposition des familles et des personnes qui travaillent avec les enfants des vidéos qui ont été produites à l’intention des enfants et adolescents, et qui expliquent dans quelles circonstances on peut cogner à la porte d’une résidence qui a une affiche.»

«Avec l’aide des bénévoles des quartiers, nous nous sentirons plus en sécurité.»

-Deborah Schöni

Divers besoins

La sonnette de porte peut retentir pour bien des situations. Il peut s’agir d’un enfant qui s’est blessé à vélo, et qui est loin de chez lui, ou encore, un enfant qui se fait intimider dans la rue ou qui ne se sent pas en sécurité. «Dans la tranche d’âge des 6 à 11 ans, il y a deux raisons principales qui poussent les jeunes à cogner aux portes, lorsqu’ils se sont perdus dans le quartier, ou lorsqu’ils ont perdu leur clé», mentionne Patricia Tardif.

De manière générale, les comités locaux sont formés d’au moins trois bénévoles pour accomplir les tâches reliées à leurs fonctions, dont le recrutement de nouveaux bénévoles pour les foyers-refuges et la gestion sécuritaire du réseau qu’ils mettent en place. De leur côté, les membres du comité de Charlesbourg comptent informer la communauté de la raison d’être et du fonctionnement du service. «Nous irons entre autres dans les écoles pour expliquer aux enfants ce qu’ils peuvent faire en cas de besoin.»

Les familles intéressées à devenir des foyers-refuges et ainsi recevoir une affichette de l’organisme doivent répondre au questionnaire disponible sur la page Facebook de Parents-secours Charlesbourg. La sécurité étant au cœur de cette initiative, les bénévoles sont par la suite passés au peigne fin du Service de police de Québec afin de vérifier les antécédents criminels. Par la suite, le défi sera de s’assurer que les enfants de la nouvelle génération connaîtront le service pour qu’ils puissent tirer parti de cette initiative.

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