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La Société d’horticulture de Charlesbourg contrainte de fermer

BÉNÉVOLAT. Le 17 octobre 2018, la Société d’horticulture et d’écologie de Charlesbourg aurait fêté ses 48 ans d’existence. Malheureusement, par manque de relève, l’organisme sans but lucratif a fini par s’éteindre, alors que quatre personnes seulement composaient un conseil d’administration de neuf postes.

Suzie Grenier a été à la présidence du conseil d’administration de la Société d’horticulture et d’écologie de Charlesbourg.

(Photo Métro Média – Perrine Gruson)

Suzie Grenier s’est essoufflée à la tâche. Elle a fait partie du Conseil d’administration pendant 10 ans dont les quatre dernières années à sa présidence. Par manque de personnel, les bénévoles qui le composaient ont dû faire plusieurs rôles en un. En plus de la présidence et de la vice-présidence, Mme Grenier a donné un coup de main à la trésorière, Margot Bernier de temps à autre. 

Portrait de la Société d’horticulture

Il y a une dizaine d’années, l’organisme sans but lucratif comptait 250 membres. En 2018, le nombre d’inscrits est passé à 77. La carte de membre, dont le prix s’élevait à 20$, offrait neuf conférences par année, sur des sujets aussi variés que la culture en pot, le compostage ou encore la confection de guirlandes de Noël. Un voyage d’une journée par année était organisé également.

Malgré des sondages envoyés régulièrement aux membres pour déterminer les sujets des conférences, malgré cinq postes ouverts au CA, les membres n’étaient pas prompts à se manifester.

Pas de reproches

Suzie Grenier ne veut faire de critique à personne. «Je trouve ça dur à accepter, c’est un deuil à faire. Au début, je le prenais comme un échec personnel», exprime avec émotivité la présidente. Elle déplore qu’il n’y ait pas de relève et ne sait pas comment l’organisme aurait pu y remédier. «La très grande majorité des membres avait une moyenne d’âge entre 65 et 70 ans», explique la bénévole. «J’aurais bien sûr aimé que ça continue. Mais je ne sais pas de quelle façon», exprime-t-elle en essuyant quelques larmes. Elle tient à mentionner qu’il n’y avait aucun conflit au sein de l’organisation, même si la plupart des membres du CA s’épuisaient et ne voulaient plus renouveler leurs mandats. De son côté, elle affirme qu’elle ne reprendra pas le flambeau d’aucune façon, même si un nouvel engouement voyait éventuellement le jour.

Malgré le goût amer qu’elle garde, Suzie Grenier souhaite conscientiser les gens à l’implication bénévole. La présidente a encore une année de travail administratif à faire en vue de la dissolution de l’organisme, ce qu’elle trouve difficile puisque la Société d’horticulture n’offre plus rien à personne. 

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