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D’un rêve d’enfant à la conception de Nouvelle-France

DIVERTISSEMENT. Le designer graphique Jacques-Dominique Landry, Charlesbourgeois et père de famille, présentera le prototype d’un jeu de société dont il est le créateur, lors du 4e Salon du jeu et du jouet les 17 et 18 novembre prochain.

Jacques-Dominique Landry a déjà gagné le prix du Plateau d’or lors d’une présentation de son jeu.

(Photo Métro Média – Perrine Gruson)

Nouvelle-France, c’est le titre du jeu que Jacques-Dominique Landry a créé.  Il le présentera dans la «protozone», une zone consacrée aux jeux en conception du Salon du jeu et du jouet.

Pourquoi créer un jeu? «Je veux créer un jeu depuis que j’ai 12 ans, c’est mon rêve d’enfance. J’ai mis le projet de côté mais j’ai redécouvert les jeux de société il y a 15 ans, raconte le père de famille. Je le fais aussi parce que j’ai deux garçons et je veux leur montrer  qu’on peut réaliser ses rêves quand on travaille fort. Enfin, en plus d’aimer particulièrement l’expérience, je le fais pour les gens d’histoire», fait valoir le concepteur qui indique avoir un faible pour cette période d’arrivée des colons et pour l’architecture du Vieux-Québec. Le créateur du jeu a mis des milliers d’heures à la conception et a créé son matériel à ses frais.

Depuis plusieurs années, le designer peaufine son jeu grâce à des essais auprès du public. Son expérience de graphiste l’a aidé à présenter un projet abouti visuellement. Nouvelle-France, sera exposé en compagnie de sept autres concepteurs, dans le but d’obtenir plus de visibilité. S’il gagne le vote populaire, il pourra obtenir un stand à lui seul lors de l’édition 2019 du salon.

Un jeu historique et stratégique

Le jeu Nouvelle-France, est un jeu de construction de bâtiments à l’aide de cubes. Il faut se dépêcher de construire avant que la première neige arrive. Lorsque les flocons tombent, les premiers étages de cubes des bâtiments s’annulent et retirent des points aux joueurs. «Ça peut faire penser à Tétris», fait valoir M. Landry. «Je trouve qu’il y a un côté Carcassonne et Énigma», considère quant à lui Nicolas Hallet, l’organisateur du Salon du jeu et du jouet. Puisque son jeu s’appuie sur la réalité historique de la Nouvelle-France, le Charlesbourgeois a fait examiner ses informations et ses illustrations de personnages, souvent inspirées de photos, par des experts qui ont pu valider l’exactitude des renseignements historiques.

«Je ne me considère pas comme quelqu’un qui fera des jeux de société en série, mais si ça marche, j’irais dans la continuité de ce jeu-ci», fait valoir M. Landry qui a déjà en tête des extensions de son jeu qui partira en socio financement officiel en mars prochain.

Le concepteur du jeu Nouvelle-France, Jacques-Dominique Landry, présentera un prototype de son jeu lors du Salon du jeu et du jouet organisé par Nicolas Hallet.

(Photo Métro Média – Perrine Gruson)

La création de jeu de société: industrie ingrate?

Le promoteur et organisateur du Salon du jeu et du jouet, Nicolas Hallet, déplore que le jeu de société ne soit pas reconnu comme objet culturel à l’inverse du livre, parce que selon lui, la démarche de création et les structures de recherche d’éditeur et de vente sont similaires.

Avec le Salon du jeu et du jouet, Nicolas Hallet veut aller chercher le plus large public possible et veut démocratiser l’accès aux jeux. «Je ne me retrouvais pas dans les salons spécialisés», mentionne M. Hallet. Partant de cet état de fait, l’organisateur a voulu avoir toutes les sortes de divertissement possibles, du jeu gonflable au jeu vidéo, en passant inévitablement par les jeux de société.

Le Salon du jeu et du jouet aura lieu la fin de semaine du 17 et 18 novembre au Centre de foires Expocité. 

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