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Geneviève Aubin choisit de travailler le jour de Noël

Pour plusieurs travailleurs, la période des Fêtes est synonyme de congé. Pour d’autres comme les infirmières, elles doivent bien souvent travailler le jour de Noël ou le jour de l’An. Pour Geneviève Aubin de Charlesbourg qui travaille à l’Hôpital Saint-François d’Assise à Québec, elle choisit de travailler le jour de Noël, et ce, même si elle est la mère de deux enfants, Xavier, 13 ans et Juliane, 12 ans.

«Je dois travailler l’une des deux fêtes depuis que j’ai un poste, soit depuis l’an 2000, indique dans un premier temps Geneviève Aubin. Je pense qu’il y a seulement une année que j’ai travaillée au jour de l’An depuis que je suis employée de Saint-François. Je préfère Noël car j’ai l’habitude de prendre une semaine de vacances au début du mois de janvier question d’accompagner les enfants avant leur retour en classe. Comme je dois me rendre au travail à l’une de ces deux journées, j’arrive même à trouver des points positifs à travailler le jour de Noël.»

Celle qui travaille sur l’équipe volante, elle est appelée à travailler sur tous les départements du centre hospitalier, arrive même à trouver des bons côtés au travail dans les temps des fêtes.

«L’ambiance est plus festive en ce sens que les patients reçoivent bien souvent les membres de leur famille. Le travail est également moins lourd et on note bien moins de mouvement chez les patients. Comme je demeure dans le district des Monts au nord de la ville, la circulation est bien moins lourde à l’heure de pointe. Je peux donc partir un peu plus tard qu’habituellement, ce qui me permet d’avoir une couple de minutes de plus de sommeil. Comme je sais que je dois travailler, je choisis de travailler et j’assume mon choix. C’est un peu facile maintenant que Xavier et Juliane sont un peu plus âgés», de préciser la Charlesbourgeoise.

Des désavantages, il y en a aussi bien évidemment. Le premier et non le moindre est qu’elle ne sait jamais où elle travaillera par la nature de son poste.

«Bien souvent, je travaille sur un département où on a organisé un dîner de groupe. Comme je sais souvent le matin même où je devrai travailler, je ne peux pas participer au dîner, surtout s’il faut que je fournisse quelque chose. Mes collègues comprennent tout de même la situation et m’invitent à partager avec eux. Je dois donc m’adapter même à Noël. Mais je n’ai pas de problème avec cela. Parmi les autres points négatifs, ma préparation des Fêtes, lire la gestion de la nourriture et des repas, est accélérée puisque je travaille le 25 décembre Je ne peux pas également veiller tard, ni visiter la famille éloignée. Par le fait même, c’est bien plus compliqué pour recevoir», de préciser encore l’infirmière mère de famille.

Si elle avait su

L’obligation de travailler à Noël ou au jour de l’An à chaque période des Fêtes ne lui avait jamais traversé l’esprit lorsqu’elle a étudié au cégep.

«Contrairement à aujourd’hui pour les étudiantes en soins infirmiers, je ne savais pas nécessairement ce qui se passait dans un hôpital. Le métier d’infirmière m’a toujours intéressé du plus loin que je me souvienne. En période de travail dans le temps des fêtes, je pense continuellement au fait que je travaille le lendemain et que je dois me lever tôt. Je compose avec les aléas de mon métier. J’adapte donc mes festivités à mon horaire de travail, et ce, même si Noël est pour moi une fête de famille’, de poursuivre la mère de famille.

Plus jeune, ses deux enfants voulaient qu’elle ne les quitte pas pour aller travailler et qu’elle demeure avec eux pendant leur congé scolaire.

«Ce que je trouve le plus difficile est que les membres de ma famille attendent d’avoir mon horaire du temps des fêtes pour organiser des rencontres pour ne pas me pénaliser. J’ai toujours l’impression que je suis attendue, ce qui peut être énervant à la longue», de conclure Geneviève Aubin.

Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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