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Véronique Denys : première Québécoise à gravir les plus hauts sommets du monde

Parce que les membres de la direction de Raymond Chabot Grant Thornton désiraient souligner l’exploit réalisé par l’une de leur employée, Véronique Denys, ses confrères et consoeurs de travail s’étaient réunis pour la féliciter et lui rendre hommage à celle qui est devenue la première Québécoise à gravir les plus hauts sommets de sept continents, un défi international quI représente le but ultime des plus grands alpinistes de la planète.

«Véronique est un exemple de persévérance, de discipline, de passion, de détermination et d’accomplissement, a souligné l’un des associés de Raymond Chabot Grant Thornton, Pierre Lapointe. J’ai entendu parler du projet de notre directrice en fiscalité il y a un an presque jour pour jour. Lorsque j’ai rencontré Véronique, elle m’a demandé un congé sans solde de trois mois et s’il était possible de l’encourager financièrement. Nous lui avons facilement accordé son congé, car cela ne nous coûtait pas grand-chose. Nous lui avons aussi dit que nous pourrions l’encourager, mais qu’elle devrait abattre la majorité du travail de sollicitation. Nous lui avons enfin donné accès à notre réseau de contacts et d’amis.»

C’est en 2004 par l’ascension du Kilimandjaro en Afrique que l’aventure des sept sommets a débuté pour l’alpiniste originaire de Charlesbourg. Elle a ensuite gravi successivement l’Elbrouz en Europe en 2006, l’Aconcagua en Amérique du Sud en 2008 et le Mont McKinley en Amérique du Nord en 2009.

La présente année a été fertile pour Mme Denys puisqu’elle a gravi successivement le sommet du monde, l’Everest en Asie, la pyramide Carstenz en Océanie pour finalement compléter son exploit par l’Ascension du mont Vinson en Antarctique le 26 novembre dernier.

Véronique Denys devenait ainsi le cinquième alpiniste québécois et la première Québécoise à réussir cet exploit, les Bernard Voyer et François-Guy Thivierge l’ayant entre autres précédé pour cet accomplissement.

«Je voudrais ici en profiter pour remercier mes patrons qui ont fort bien compris ma passion, a indique l’alpiniste. Je suis de plus bien heureuse d’être toujours une employée de cette entreprise. Je voudrais remercier particulièrement Pierre Lapointe et Jean-Pierre Poulin pour leur appui dans la réalisation de ce projet. Je suis très reconnaissante et je voudrais aussi souligner que j’ai eu un appui de tous mes collègues de travail. Je suis partie en avril, en pleine période de rush au travail. Jamais je n’ai senti que certains m’en voulaient. Je les en remercie.»

La directrice de la fiscalité a également souligné l’appui inconditionnel des membres de sa famille, sa mère Marie-Luce Aspirot, son père, Alyr Denis et ses sœurs, Marie-Claude et France-Andrée.

«L’ascension de l’Everest a certes été l’expérience la plus difficile de ma vie. Je peux ici vous affirmer que ma mère, qui est âgée de 71 ans, a eu mal et peur avec moi. Elle a partagé avec moi ma passion, mon rêve, ma joie. Je suis super heureuse d’avoir pu compléter ce défi. J’ai pu compléter l’ascension des sept plus hauts sommets tout en arrivant à tout combiner. J’en suis très fière», de conclure Véronique Denys avant de partager d’autres moments avec les membres de sa famille.

Groupe Québec Hebdo

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