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Les chiens du G7 formés à Fierbourg

Des chiens et leurs maîtres, formés à Fierbourg, seront appelés à travailler lors du sommet du G7 au mois de juin à La Malbaie dans Charlevoix. 

Les chiens et leurs maîtres!

Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne

La Commission scolaire des Premières-Seigneuries devient un chef de file en offrant une formation unique au Québec, celle de maître-chien de sécurité privée depuis 2017. Depuis le début du mois de mai, le volet chiens de recherche (explosifs, armes, munitions et stupéfiants) a été ajouté au programme.

À l’aube de l’événement international, les compagnies de sécurité privées feront appel aux bêtes à quatre pattes pour la protection des participants. Les détails de l’exécution demeurent confidentiels pour ne pas nuire aux opérations.       

Pour pouvoir suivre la formation, les élèves doivent obtenir un prérequis, comme le précise Arnaud Wery, formateur. «Ils doivent être majeurs et avoir en main un permis de 70 heures du bureau de la sécurité privée (BSP).»

D’autres conditions sont nécessaires, par exemple être propriétaire de son chien qui doit être âgé de plus de 15 mois et de moins de six ans. Pour l’animal, sa race doit figurer sur la liste de la Fédération des cynophiles internationale.  

Grâce au cours, Émilie Ouellet-Poirier a eu une opportunité d’emploi pour une multinationale. «J’ai été engagée comme maître-chien chez Garda World et c’est vraiment un métier que je veux faire. Mon chien Athos est formé pour la recherche d’explosifs dans les équipements lors de spectacles par exemple. Il va apprendre à trouver d’autres éléments comme des armes à feu. J’ai un autre chien, de 4 mois, qui sera spécialisé dans les stupéfiants.»  

Les recruteurs les ont «à l’œil»

Sylvain Arbour, actionnaire de la compagnie S3-K9 à Québec, suit l’évolution des élèves et de leurs bêtes pour combler des besoins futurs dans son organisation.

«Nous sommes une nouvelle entreprise et c’est certain qu’on pense à un volet détection. C’est la première cohorte à Fierbourg et c’est sûr qu’on regarde pour des candidats potentiels pour des contrats éventuels. Avant, il n’y avait pas de formation reconnue, structurée et sanctionnée par le ministère de l’Éducation. Tout un chacun pouvait s’improviser maître-chien. Maintenant, ça fait sérieux.»

L’utilisation des bêtes dans le domaine de la sécurité privée au Québec est assez récente. Aux États-Unis par exemple, il s’agit d’une pratique courante. Sylvain Arbour s’attend à ce que cette spécialisation soit de plus en plus mise en application en sol québécois dans les années à venir. 

Martin Côté et son chien Enzo qui sera formé pour trouver des stupéfiants

Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne

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