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Un voyage humanitaire marquant à Madagascar

Au cours de la dernière année, Yani Goulet, étudiant finissant en techniques de sécurité incendie au Collège Montmorency, a travaillé d’arrache-pied afin de participer à un voyage humanitaire à Madagascar.

Yani Goulet pose avec sa copine avant de monter dans l’avion

Photo fournie par Yani Goulet

Le natif de Charlesbourg et résident de Lac-Beauport a vu ses efforts récompensés lorsqu’il est parti un peu moins de deux semaines à Antananarivo, capitale de ce pays de l’Afrique de l’Est.

Les jeunes diplômés ont donné des formations aux pompiers de l’endroit. Yani Goulet était responsable de trois d’entre elles pour différents sujets: recherche et causes d’un incendie, entrées forcées et éducation du public.

Sur place, il a assisté à deux feux et à un accident pour le moins anecdotique. «Nous étions en train de faire une simulation d’accident et des gens autour de nous se sont mis à courir dans toutes les directions. Nous avons finalement réalisé qu’il y avait eu un vrai accrochage impliquant trois personnes, dont un blessé, juste à côté. Nous avons pu intervenir», se souvient-il.

De jeunes enfants locaux, heureux des surprises offertes par les Canadiens

Photo fournie par Yani Goulet

Choc culturel

Un vieux dicton de Neale Donald Walsch veut que «la vie débute à la fin de la zone de confort». Ce périple a permis à Yani Goulet de «faire face à l’inconnu et de trouver des solutions» pour une première fois.

Il admet également avoir vécu un léger choc culturel dès son arrivée à l’aéroport: «Ce qui m’a frappé le plus, c’était de voir de jeunes enfants attendre notre arrivée en pleine nuit pour tenir nos valises pour avoir un peu de monnaie.»

Yani Goulet remercie la Clinique médicale du Jardin et Médi-Sélect qui ont fourni de l’équipement médical pour son voyage

Photo Métro Média – Charles Lalande

Il a été stupéfait de constater que les pompiers de Madagascar ne sont pas appréciés par la population. «Ils se font tirer des roches dans certains quartiers», lance-t-il, précisant que les étudiants québécois ont quant à eux reçu un bel accueil.

«Au cours du voyage, les pompiers locaux ont pris conscience qu’ils avaient un rôle à jouer pour changer les perceptions. Des petits gestes, comme prendre le temps de discuter avec les citoyens, donner des bonbons aux enfants ou parler avec les parents, aident à créer de meilleurs liens.»

Le début d’une carrière

Après avoir quitté la résidence familiale il y a trois ans pour ses études, le jeune adulte fraîchement diplômé rentre à la maison. Il a, en effet, été engagé à titre de pompier à temps partiel à la municipalité de Lac-Beauport.

«Je suis content de revenir à la maison pour réaliser mon rêve», conclut celui qui aimerait bien revivre un tel voyage dans l’exercice de ses fonctions.

En plus de travailler, le groupe s’est aussi permis de visiter de jolis paysages de l’endroit

Photo fournie par Yani Goulet

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