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Un Charlesbourgeois retrouve sa mère biologique à la télévision

«Elle m’a demandé pardon. Je ne lui en ai jamais voulu, je sais que c’était la meilleure décision qu’elle pouvait prendre. Je lui ai dit que la plus grande preuve d’amour qu’elle aurait pu me donner, c’est ce qu’elle a fait.» Louis-Philippe Juneau, adopté par un couple de Québécois à l’âge de 5 mois, a pu retrouver sa mère biologique, Martha Rodriguez grâce à l’émission Deuxième chance.

À 25 ans, il renoue avec sa mère biologique

Photo TC Media – Marie-Pascale Fortier

C’est un jeune homme de Charlesbourg âgé de 25 ans qui sera en vedette dans la première émission de la seconde saison de Deuxième Chance, animée par Marina Orsini et Patrick Lagacé. Louis-Philippe Juneau est né en Colombie, dans une famille de huit enfants. Il y a quelques années, il a retrouvé, grâce aux réseaux sociaux, trois de ses sœurs biologiques, adoptées en Suède, en Norvège et aux Pays-Bas. L’une d’entre elles lui ressemble comme deux gouttes d’eau.

Le soir de la toute première émission de Deuxième chance, dans laquelle le journaliste Pascal Robidas retrouve sa mère biologique en Chine, Louis-Philippe s’est immédiatement inscrit dans l’espoir de rencontrer la femme qui l’a mis au monde. À ce moment, tout ce qu’il avait de sa mère, c’était une photo en noir et blanc sur laquelle elle était âgée d’une trentaine d’années.

«J’ai toujours pensé à essayer de chercher ma mère. J’ai envoyé un message court et simple, mais qui suscitait la curiosité. Trois semaines plus tard, on m’a contacté pour aller plus loin», explique-t-il.

Une autre surprise attendait Louis-Philippe Juneau lors du tournage. Il a pu rencontrer ses trois sœurs, qui s’étaient rendues en Colombie pour rencontrer, elles aussi, leur mère biologique.

Photo gracieuseté – ICI Radio-Canada

Le 16 juin dernier, il s’est envolé pour la ville de Bogota, en Colombie, avec l’équipe de tournage de Radio-Canada, pour la retrouver. «Le plus gros choc, ça a été de voir la petite pièce dans laquelle elle vivait, sans eau courante et sans électricité, sur un plancher en béton et sous un toit en tôle. On sait qu’il y en a qui vivent dans la pauvreté, mais quand tu réalises que c’est le cas de ta propre mère, c’est vraiment difficile», raconte le jeune homme.

Cette expérience lui a permis de réaliser que la vie qu’il aurait menée dans sa ville natale auprès de sa famille biologique aurait été très difficile. «Je sais qu’elle a de la culpabilité de ne pas m’avoir gardé auprès d’elle et de ne pas avoir pu subvenir à mes besoins, mais je lui suis très reconnaissant. Je n’ai jamais manqué de rien», mentionne Louis-Philippe, qui a aussi pu, au cours de cette grande expérience de vie, rencontrer ses trois sœurs.

L’aventure ne s’est toutefois pas terminée là. En août dernier, il est parti en voyage en Colombie avec un ami pour aller rencontrer son père biologique. Éventuellement, c’est dans les pays scandinaves qu’il aimerait se rendre pour visiter ses sœurs biologiques, mais il caresse également le rêve qu’un jour ses deux mamans puissent se rencontrer. 

Image d’une rencontre émotive.

Photo gracieuseté – ICI Radio-Canada

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