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Le regain des échecs à l’école

Ce célèbre jeu de société effectue un retour en force auprès des élèves l’École de la Fourmilière.    

Depuis le début des classes, les jeunes ont fait travailler leurs neurones pour apprendre le jeu.

Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne

Depuis le début des classes, les jeunes ont fait travailler leurs neurones pour apprendre le jeu. Avec l’aide de la professeure d’échecs Brigitte Lessard, les jeunes ont développé une passion en très peu de temps.

«C’est en lien avec notre thème «une année de champion» (pion d’échecs). Suite au passage de Brigitte Lessard, on a senti un engouement chez les jeunes. Ils ont embarqué à pieds joints dans l’activité, ce qui nous a agréablement surpris. Alors les enseignants se sont mobilisés pour que l’apprentissage se transforme en tournoi jusqu’à la fin des cours. Nos 20 classes et quatre classes d’enfants autistes ont appris les échecs. Et plusieurs ont même commencé à jouer au jeu à la maison avec leurs parents.    

Pour la plupart, il s’agissait d’un jeu qui leur était inconnu dans lequel ils ont trouvé un véritable plaisir tout en développant des acquis.

«Ça fait travailler des cellules qui sont sous-utilisées. Les jeunes sont tellement intelligents. Ils ont de l’imagination et usent de stratégies. Je compare les échecs à un sport intellectuel qui développe la patience, l’estime et le contrôle de soi. En Asie, l’apprentissage des échecs est obligatoire et ça devrait l’être ici aussi», pense Brigitte Lessard, professeur d’échec.

Des périodes d’échecs étaient consacrées dans l’horaire de cours des professeurs chaque semaine. Isabelle Michaud, enseignante en première année, a remarqué que ce sont surtout les garçons qui démontraient de l’intérêt pour les échecs. Le jeu a même amélioré l’apprentissage d’une matière en particulier.

«Mes tout-petits m’ont impressionnée. L’apprentissage a bien été, même s’il y a beaucoup de règles et de pièces. J’ai remarqué une grande amélioration au niveau de leur concentration et de leur capacité à résoudre des problèmes mathématiques. C’est extraordinaire», s’exclame Isabelle Michaud, enseignante en première année.

Selon la directrice adjointe, même si le tournoi est terminé, le jeu n’est pas près de disparaître de l’École de la Fourmilière.   

Les gagnants en première année en compagnie de Brigitte Lessard.

Photo Métro Média – Jean-Philippe Dionne

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