Soutenez

Défi relevé pour Justine Robichaud

Touchée par les besoins de l’organisme L’Arche l’Étoile, où sa sœur Élise, atteinte de déficience intellectuelle, réside, Justine Robichaud s’était donné l’objectif de pédaler 4000 km dans six pays d’Europe au cours de l’été dans le cadre de son projet Roulons pour que ça m’Arche.

Justine et Élise Robichaud, deux sœurs présentes l’une pour l’autre.

Photo TC Media – Charles Lalande

Rendue sur le Vieux Continent, la Charlesbourgeoise a réalisé au fil des semaines qu’elle était capable de faire bien plus que 4000 km. Au total, en trois mois, son compteur en a enregistré 4979: «J’ai été bien au-delà de ce que je m’étais imaginé», admet la jeune femme débordante de fierté.

L’Arche l’Étoile offre un lieu d’hébergement à des personnes handicapées, en plus d’offrir un centre de jour. Au total, l’organisme s’étend dans 37 pays. Justine en a visité dix pendant son voyage.

«Révélation»

Il y a quelques années, leurs parents cherchaient un endroit pour prendre soin d’Élise pour lui permettre de se développer et de s’épanouir. La recherche n’a pas été facile, étant donné qu’il fallait un foyer qui concordait avec les valeurs familiales. Après des essais infructueux, une connaissance recommande L’Arche l’Étoile aux Robichaud, qui jusque-là, n’avaient jamais entendu parler de cet organisme. «Une vraie révélation. Leur mission, c’est de mettre les déficients intellectuels en valeur, en maximisant leurs forces.»

Son périple lui a permis de réaliser que sa famille était «privilégiée» d’avoir trouvé L’Arche Étoile, «un endroit fantastique» pour leur «Boug». «Boug», c’est Élise, qu’elle a d’ailleurs bien hâte de revoir.

«Inutile de dire qu’en quittant à bicyclette ma dernière Arche, située au nord de Barcelone, j’avais les yeux pleins d’eau. Hélas, ce n’était même pas la faute du vent», illustre-t-elle.

Quand elle a terminé son défi, Justine Robichaud a capturé le moment avec un portrait!

(Photo gracieuseté – Justine Robichaud)

Remerciements

Cette réussite n’aurait pas été possible sans l’apport de nombreuses personnes, que la principale intéressée tient à remercier: Élise, sa motivation et partenaire d’entraînement tout l’hiver, Entreprise Garneau qui lui a gentiment donné un bicycle, les membres des Arches et Dominic Amyot, son partenaire de vélo, dont elle n’a pas pu s’empêcher de se moquer un peu.

«Il a été le meilleur partner, pas le meilleur partner de bicyclette, parce que tout le monde sait qu’il s’est planté», a-t-elle rigolé. En effet, le 27 juin, lors de leur deuxième journée en Suisse, le duo descendait une montagne. La roue du monsieur s’est coincée dans la chaîne de trottoir. Résultat : une chute percutante qui lui a laissé quelques bobos en souvenirs. «Doum s’est tatoué Roulons pour que ça m’Arche sur le corps!»

Rira bien qui rira le dernier, dit-on. À sa dernière journée de vélo, un conducteur espagnol, obnubilé par son téléphone cellulaire, a foncé sur Justine, qui, heureusement, n’a pas été blessée.

Justine Robichaud, étudiante à l’Université Laval, fière de son projet intitulé Roulons pour que ça m’Arche.

(Photo gracieuseté)

Cette dernière profite actuellement de quelques journées de vacances en sol européen avant de rentrer chez elle le 26 août. 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.