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Charlesbourg à l’heure de la «densification douce»

Le conseil de quartier des Jésuites désire rendre l’arrondissement de Charlesbourg «plus vivant et intéressant pour les citoyens». Pour s’y faire, la densification douce sera nécessaire et les commerçants locaux en profiteront, promet la vice-présidente Monique Gagnon.

Monique Gagnon, vice-président du Conseil de Quartier des Jésuites.

Photo TC Media – Charles Lalande

D’ailleurs, le 16 août, l’urbaniste David Paradis, directeur recherche, formation et accompagnement du projet Vivre en Ville, donnera une conférence organisée par le conseil.

Puis, du 29 au 31 août, auront lieu les séances d’audition des opinions en lien avec le récent dépôt du schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Québec.

«Le schéma d’aménagement a prévu toutes sortes de choses pour améliorer les pôles urbains, mais Charlesbourg n’est pas identifié comme tel. Comment pourrait-on revitaliser la banlieue et construire la ville sur la ville? Ce sera le sujet de notre conférence», informe d’entrée de jeu Mme Gagnon, qui chapeaute le projet avec les six autres élus du conseil de quartier.

Le groupe a déjà l’idée de procéder à de la densification douce: «Nous ne parlons pas d’immeubles à sept ou huit étages, mais bien ajouter un étage afin de faire en sorte qu’il y ait davantage d’habitants au pied carré», précise-t-elle.

Incidemment, selon elle, une telle façon de procéder serait grandement bénéfique pour les commerçants locaux, qui profiteront de cette hausse de concitoyens pour améliorer leur chiffre d’affaires.

«Aussi, nous aimerions qu’il y ait plus d’endroits où les gens pourront se rendre à pied ou à vélo pour faire leurs courses, marcher, se rencontrer, etc. Des lieux remplis de verdure!»

Deuxième objectif

Dans un autre ordre d’idée, il y a un second objectif derrière l’assemblée du 16 août où les citoyens sont invités à participer afin d’échanger leurs idées avec les élus: éviter le dézonage des terres agricoles des Sœurs de la Charité.

Au début du mois de juillet, le président de l’Ordre des agronomes du Québec, Michel Duval, a écrit une lettre au maire Régis Labeaume pour s’opposer au dézonage, là où le Groupe Dallaire souhaite construire 6 500 unités résidentielles.

«Ce sont des terres agricoles de première qualité qui sont encore cultivées. Nous sommes plusieurs organismes à s’opposer au dézonage. À la place, nous voudrions en faire une vitrine internationale, un projet de développement axé sur l’écotourisme, peut-être même des projets de réinsertion sociale», énumère Monique Gagnon en concluant.

Thèmes qui seront abordés le 16 août

– Pourquoi et comment consolider et revitaliser les milieux de vie existants?

– Croître sans s’étaler : quels lieux et formes privilégier pour densifier les quartiers en respect de leur identité?

– Comment l’agriculture urbaine peut-elle lier les cœurs de quartiers et la périphérie de la ville et façonner des systèmes alimentaires de proximité?

– Des exemples inspirants ancrés dans la réalité québécoise et nord-américaine?

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