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Notre nuit à l’Hôtel de glace de Québec à moins 5 degrés Celsius

S’il y a une expérience que devraient vivre bien des gens, c’est sûrement une nuit à l’Hôtel de glace de Québec dans une chambre où il fait moins 5 degrés Celsius. Cette chance, mon épouse, Nicole et l’auteur de ces lignes l’ont eue la nuit dernière en dormant à cet endroit emmitouflés dans un sac de couchage.

N’arrive cependant pas à dormir dans une des 36 chambres et suites de l’hôtel sans avoir été préparé adéquatement par le personnel de l’Hôtel de glace, des gens fort sympathiques qui font en sorte que cette expérience restera à graver à jamais dans la mémoire des personnes qui la vivent.

Le tout débute dès notre arrivée à l’hôtel. Une préposée nous accueille de si belle façon qu’on se demande la raison qui nous a empêchés de réaliser cet exploit auparavant. Car passer une telle nuit au froid, habitués que nous sommes dans notre environnement quotidien, peut être facilement interprété de cette façon.

Après nous avoir donné les consignes d’usage, on nous dirige vers le pavillon Celsius où tout est mis en œuvre pour rendre cette expérience la plus facile possible. Après nous avoir assigné un casier et nous avoir expliqué ce qui nous attend, une formation de base, en français tout comme en anglais, nous est donnée.

Les propos de la préposée ont de quoi rassurer les plus pessimistes qui s’apprêtent à coucher au froid. On nous explique de long en large à quoi il faut s’attendre et les bonnes manières de vivre la nuit qui s’en vient. De plus, elle répond aux interrogations des futurs chambreurs en n’omettant pas d’y aller d’exemples concrets qui seront, je peux vous l’affirmer, fort utiles une fois la nuit venue.

Nous avons par la suite décidé de se déstresser en se dirigeant vers le spa de manière à faire élever la température de notre corps avant d’aller se coucher. Nous avons alors constaté qu’il faisait de plus en plus froid. On était prêt à se lancer dans cette aventure fortement désirée.

Bonsoir, bonne nuit

On se rend vers minuit à notre chambre en se demandant bien comment cela se passera. Juste le fait d’entrer dans le sac de couchage était un exploit en soi, du moins en ce qui me concerne, un fou rire agrémentant notre installation. Les conseils de la préposée allaient cependant s’avérer des plus utiles pour se préparer à la nuit.

C’est cependant plus facile à dire qu’à faire. En ce qui me concerne, je n’ai pas gelé de la nuit à l’exception du visage qui était découvert, question que je puisse respirer. Un de mes stress était de devoir me lever la nuit et quitter mon cocon douillet pour aller uriner. J’ai dû me résigner à le faire à deux reprises, une expérience pas si traumatisante que je le pensais à l’exception de la deuxième fois où il y avait une file à la toilette. Mais de façon générale, ce fut une nuit de sept heures de sommeil léger, mais bénéfique tout de même.

Ma conjointe a pour sa part dû vaincre son sentiment d’étroitesse dans le sac de couchage, elle qui se sentait coincée pour dormir, ce qui n’est pas le cas dans notre lit. Elle a fini par s’endormir en enfilant des mitaines, de peur qu’elle se gèle les mains pendant la nuit.

Nous nous sommes levés à 7 h pour nous diriger vers le pavillon d’accueil où un copieux déjeuner nous attendait. Nous en sommes venus à la conclusion que la nuit avait été bonne pour nous et que cette expérience serait ancrée dans nos mémoires pour bien longtemps. Nous la suggérons d’ailleurs à tous ceux et celles qui veulent vivre quelque chose de différent…..

Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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