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Le mur antibruit en voie d’être complété

Les habitués de la Laurentienne auront vu le mur antibruit s’élever petit à petit dans les dernières semaines, à la hauteur de l’avenue Trudelle. Encore quelques panneaux de cèdre à glisser dans les structures d’acier de sept mètres, et les résidents qui réclament depuis 30 ans des mesures atténuantes pour le bruit et la saleté en provenance de l’autoroute pourront peut-être, enfin, connaître un répit.

«On a mis de l’amour pas mal pour que ça marche!», lance, à la blague, Dark Mercier, contremaître pour Excavations Lafontaine en charge de ce projet-pilote qui s’étend, pour l’heure, sur 250 m. Outre les derniers panneaux isolants à poser, quelques tâches mineures se poursuivront la semaine prochaine. Après quoi le chantier s’interrompra jusqu’en juin, le temps que la neige fonde pour permettre la fin des travaux.

«Pour que le mur soit efficace à 100 %, il faut que le dessous soit remblayé», mentionne M. Mercier parmi les tâches qui attendent les ouvriers à l’été. D’ici là, le bruit continuera donc de se faufiler par l’espace qui sépare le mur du sol, avertit le contremaître. Finalement, des plantations de caraganas, des arbres à croissance rapide qui résistent au sel, viendront compléter l’ensemble.

La Ville de Québec entreprendra alors de nouvelles études de climat sonore pour évaluer l’impact du mur antibruit en regard des résultats obtenus l’été dernier. Si les tests sont concluants, le projet pourra aller de l’avant sur l’ensemble du tronçon situé entre les boulevards Louis-XIV et Jean-Talon.

Maurice Filion, porte-parole des citoyens dans ce dossier, se dit confiant des résultats et impressionné par l’envergure du projet.

Un mur antibruit qui fait entorse au règlement sur le bruit

Du 20 mars au 4 avril, la Ville de Québec a autorisé les travaux de nuit sur le chantier du mur antibruit afin de permettre à Excavations Lafontaine de respecter son échéancier. Une permission qui, paradoxalement, fait entorse au règlement sur le bruit, lequel interdit les travaux de construction après 21 h. Michelle Morin-Doyle, conseillère municipale, précise néanmoins que cette permission était nécessaire en raison de l’équipement employé pour les travaux de nuit qui aurait nuit à la circulation en plein jour. Du reste, Maurice Filion a avoué ne pas être incommodé par ces activités de nuit.

Membre du Groupe Québec Hebdo

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