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Mécontentement citoyen à l’égard d’un projet résidentiel en bordure de l’autoroute Laurentienne

Le projet de construction d’un immeuble locatif sur le site de l’ancien restaurant Da Cortina a provoqué une levée de boucliers chez les citoyens qui se sont présentés à la consultation publique du Conseil d’arrondissement de Charlesbourg, le 30 avril dernier.

Le plan de construction présenté par l’Arrondissement prévoit l’ajout d’un quatrième et cinquième étages au projet des Villas Cortina, qui s’élèveront sur le boulevard Louis-XIV, entre l’avenue Trudelle et l’autoroute Laurentienne. Afin de préserver une certaine intimité pour les propriétaires de la rue de Colombelles, au nord du lot, une distance respective de 31 mètres et de 54 mètres, calculée à partir de la ligne de la propriété voisine à l’étage ajouté, sera exigée. La Ville propose donc une modification au règlement actuel sur l’urbanisme, qui permet trois étages avec une marge de 20 mètres. 

C’est surtout la proximité de l’autoroute Laurentienne qui a semblé déranger les citoyens qui ont défilé au micro. La pollution sonore et atmosphérique et le risque associé au transport de matières dangereuses, entre autres, mettraient en danger la santé ou la sécurité des résidents.

Robert St-Cyr et Jacques Marchand ont d’ailleurs déposé des mémoires sur les conséquences néfastes de résider en bordure d’une autoroute lors d’une précédente consultation publique, qui portait alors sur le projet Nodélo, entre les sorties George-Muir et Bernier. Sur la base de conclusions énoncées entre autres par le ministère des Transports et l’Organisation mondiale de la santé, M. St-Cyr souhaiterait que soit amendée la règlementation municipale actuelle qui permet la construction résidentielle à une distance d’à peine 30 mètres d’une autoroute.

La conseillère du district du Trait-Carré, Michelle Morin-Doyle, a tenu à préciser que les 105 logements des Villas Cortinas seront situés à près de 70 mètres de la Laurentienne, et viennent répondre à une nécessité de densification. Si la circulation est susceptible d’augmenter, un stationnement sous-terrain qui ménagera deux espaces par logement préviendra par ailleurs le problème du stationnement dans la rue, a-t-elle défendu.

Autre règlement

L’administration a également présenté un projet de règlement pour faciliter la reconstruction de bâtiments dérogatoires protégés par des droits acquis qui seraient devenus dangereux ou qui auraient perdu au moins 50 % de leur valeur à la suite d’une cause hors du contrôle du propriétaire, par exemple lors d’un sinistre ou d’un incendie. Cette modification touche environ 50 bâtiments du secteur d’Orsainville. Il s’agit là d’une norme déjà en vigueur dans plusieurs arrondissements.

Le contenu de ces deux règlements est susceptible d’une approbation référendaire. Un avis public a été émis le 5 mai; les citoyens qui répondent aux critères de participation ont jusqu’au 13 mai pour signer la requête, qui doit être paraphée par au moins douze personnes.

 

Membre du Groupe Québec Hebdo

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