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Mardi je donne : Deuil-Jeunesse reçoit plus de 27 000$

Josée Masson, fondatrice et présidente-directrice générale de Deuil-Jeunesse, accompagnée d’Amélie Lemieux, mère de Norah et Romy Carpentier Photo: Métro Média Benjamin Aubert

Dans le cadre de la journée Mardi je donne qui s’est tenue le 30 novembre dernier, l’organisme Deuil-Jeunesse a amassé plus de 27 000$ qui serviront à boucler le budget de l’organisation.

Cette journée d’offensives pour faire connaître les services offerts par l’organisme était d’autant plus importante cette année puisqu’il leur a été impossible d’organiser des événements de financement depuis le début de la pandémie de Covid-19. «Ça fait deux ans qu’on ne fait pas d’activités de financement […] je pense que les gens croient beaucoup que parce qu’on est un organisme, on est subventionné, mais ce n’est tellement pas ça! Les subventions représentent seulement 16-17% de notre budget annuel», a mentionné Josée Masson, fondatrice et présidente-directrice générale de Deuil-Jeunesse. 

L’organisme dont le siège social se trouve sur le boulevard Mathieu a pour mission d’accompagner toute personne qui vit un deuil. «Maladie grave d’un être cher, mort d’un ou de plusieurs êtres chers, disparition, abandon, séparation parentale… c’est dans notre mission! La mort d’un animal, un enfant qui a peur de la mort, une personne âgée qui a vécu la mort de sa mère à 4 ans et qui est rendue à 86 ans, on est dans notre mission. On a une expertise et une vision du deuil vraiment unique et particulière qui fait que les gens viennent nous voir», a expliqué Mme Masson. De plus, l’organisme souhaite sensibiliser la population face à ce qu’est le deuil.

Implication d’Amélie Lemieux

Pour la mère de Norah et Romy Carpentier, Amélie Lemieux, il est évident que Deuil-Jeunesse lui a été d’une grande aide. «Je ne me voyais pas consulter ailleurs. L’IVAC m’envoyait des listes de psychologue et je n’étais pas capable. Je trouvais ça froid, je n’avais pas le sentiment qu’ils pouvaient faire quelque chose pour moi ou qu’ils allaient être en mesure de cibler mon besoin. Je n’avais pas besoin d’être jugée. Je voulais pouvoir nommer comment je me sentais au moment présent. C’est ça qu’ils font ici», raconte-t-elle. 

«J’haïs ça quand on me demande « comment ça va? », ça n’ira jamais bien. Ça ne va pu bien. J’ai tu le droit de pogner les nerfs parce que tout le monde me demande « Bonjour Mme Lemieux, j’espère que vous allez bien ». Tu espères peut-être trop! [L’équipe de Deuil-Jeunesse] est venue normaliser ça, parce qu’un moment donné tu finis par penser que tu manques d’empathie», ajoute-t-elle en mentionnant que l’organisme lui avait tellement apporté qu’il est important pour elle de s’impliquer pour redonner à l’organisation. 

En fin d’entretien, Amélie Lemieux ajoute que Deuil-Jeunesse peut aussi être une référence pour les proches des gens qui vivent un deuil. «J’ai des amis qui ne me parlent plus parce qu’ils ne savent pas quoi dire. Ils peuvent consulter pour savoir comment intervenir. J’aimerais bien les voir dans mes souliers voir comment moi je peux me sentir. Tsé, vingt ans d’amitié qui part comme ça parce qu’on ne sait pas comment le gérer… ok merci! La pire chose quand on vit un deuil, c’est de se ramasser tout seul», dit-elle. D’ailleurs, le service téléphonique de l’organisme est offert gratuitement. «Une situation comme ça, c’est dix minutes au téléphone et la personne sait quoi faire ou ne pas faire en raccrochant», précise Josée Masson.

Pour faire un don à Deuil-Jeunesse: deuil-jeunesse.com/dons

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