Écrire un livre pour rallumer les étoiles
BIEN-ÊTRE. Avec l’aide de leur mère, Camille et Olivia Renaud ont coécrit un livre bienveillant pour aider les autres à passer au travers des grandes étapes du deuil.
Selon leur mère Marie-Ève Gingras, le projet de livre intitulé Rallumer les étoiles est parti d’un besoin familial. «Avec la pandémie, on vivait toute sorte de choses en même temps, confie la mère de famille. Je voulais tirer du positif dans la tempête familiale qu’on vivait. Je sentais une perte de repères et je voulais amener une vision positive dans la maison.»
L’écriture comme moteur de changement
Le livre se veut une incursion intime dans la famille, comme si le lecteur écoutait une discussion entre une mère et ses enfants. Il décline cinq leçons de vie abordées par des réflexions intimes, et comprend dix petits exercices ludiques. «On voulait que le livre soit très lumineux, rempli d’espoir et d’amour», poursuit la mère de Charlesbourg qui enseigne en technique de travail social au cégep de Sainte-Foy.
Olivia Renaud, 9 ans, espère que le livre fera du bien aux lecteurs. «Au départ c’était un projet pour nous, et en le montrant à nos proches on a réalisé qu’il faisait du bien à tout le monde.» Sa sœur Camille, 10 ans, explique le contenu avec beaucoup de fierté. «Il y a des leçons de vie, des textes de discussion thématiques et des activités pratiques à faire en famille, précise-t-elle. On parle de la résilience, de l’espoir, de la joie de vivre et de l’amour.» Les deux filles sont des élèves de l’école Bourg-Royal.
«Il était grand temps de rallumer les étoiles dans les yeux de mes filles.»
– Marie-Ève Gingras, mère de famille
Après la pluie le beau temps
Marie-Ève Gingras se dit très satisfaite de l’effet du livre sur les membres de sa famille. «Nous avons vécu de petits et grands deuils ces derniers mois. Je sens que grâce à ce projet, mes enfants sont mieux outillés pour gérer les petites et grandes peines qu’elles vivront dans leur vie. C’est important d’aller chercher de l’aide quand on sent qu’on ne va pas bien, et de prendre conscience qu’avec le temps, la tristesse finit par s’estomper. Avec de l’aide, on se relève un peu plus vite et un peu mieux.» Pour chaque livre vendu, 1$ sera d’ailleurs remis à l’organisme Deuil Jeunesse.
La famille a autoédité leur projet avec BouquinBec. Les illustrations ont été réalisées par la mère à partir des idées des filles. Il est possible de se procurer le livre sur le site Internet de la maison d’édition.
