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Jardin collectif et récoltes communes

Divers organismes qui ont à coeur la vie des aînés se partageront une aide financière de 130000$. Photo: Métro Média archives

LÉGUMES. Après une baisse drastique du nombre de membres en 2020, passé d’une centaine en 2019 à une cinquantaine en 2020, l’organisme La Tomate joyeuse, qui possède deux jardins collectifs à Charlesbourg, espère bien remonter ses adhésions avant l’été pour jardiner et cultiver dans un esprit convivial.

Paul-Émile Arseneault et Jeannette Bouchard font tous deux partie du conseil d’administration de La Tomate joyeuse, qui possède deux jardins collectifs à Charlesbourg, l’un sur la rue du Vignoble, l’autre à côté du parc Henri-Casault.

Est-ce que le regain d’intérêt pour l’autosuffisance alimentaire, produire ses propres légumes chez soi même si l’on a qu’un petit bout de balcon en lien avec la pandémie a pu faire baisser les inscriptions? Les administrateurs ne le croient pas.

«Les gens ont peut-être eu peur avec la Covid l’été passé. Mais tout s’est bien passé, on respecte la distanciation sociale et toutes les mesures sanitaires. Cette année, même si c’est le statu quo puisqu’on ne sait pas vraiment à quoi ça va ressembler, on veut rassurer les gens. On arrive très bien à fonctionner avec les mesures», fait plutôt valoir Jeannette Bouchard.

Retrouver l’amour de la terre

Les deux administrateurs ont tous deux été élevés sur des fermes lorsqu’ils étaient jeunes. Jeannette Bouchard a ressenti le manque avec la terre lorsqu’elle est partie habiter en condo. Paul-Émile Arseneault a quant à lui un petit bout de terrain en arrière de sa maison, mais insuffisant pour qu’il puisse s’amuser avec des plantations de fleurs et de légumes autant qu’il le voudrait. Les jardins collectifs de la Tomate joyeuse répondaient à leurs besoins et ils ont alors choisi de s’y impliquer.

Le jardin de la rue du Vignoble comprend une serre froide, qui permet de prolonger la saison tandis que celui du parc Henri-Casault possèdera son propre système d’irrigation en 2021, fraîchement installé. «Ça va beaucoup nous faciliter le travail», exprime M. Arseneault.

Leur travail de bénévoles au sein de l’organisme se fait souvent dans l’ombre. En plus de faire le plan de jardin chaque année en effectuant une rotation des plantations, de tenir le livre de comptes, d’embaucher quelques employés saisonniers, d’être présents aux réunions une fois par mois, de partir les semis intérieurs dès le mois de février, les administrateurs apprécient leurs moments passés au jardin en compagnie des membres où selon eux, l’esprit de solidarité, de partage, de transmission des connaissances se fait plus présent.

Esprit de partage

L’adhésion aux jardins La Tomate joyeuse est entièrement gratuite et ne demande que d’y investir une certaine période de temps par semaine. Les récoltes sont ensuite partagées entre les membres. Les jardins collectifs s’adressent à tous, aussi bien ceux qui souhaitent jardiner en groupe que ceux qui n’ont pas accès à un terrain ou encore tous ceux qui aiment cultiver et jardiner et qui ont un peu de temps.

Pour s’inscrire ou se renseigner, consulter la page Facebook : Jardin collectif La Tomate joyeuse.

Jeannette Bouchard et Paul-Émile Arseneault devant le jardin du parc Henri-Casault.

 

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