Soutenez

Transférer son besoin créatif de la musique à la photo

Photo: /Gracieuseté - Simon Bussières

CLICHÉS. Depuis mars dernier, le musicien Simon Bussières a développé un autre de ses atouts artistiques : la photo. En joignant l’utile à l’agréable, soit le besoin de sortir prendre une marche et d’immortaliser de belles vues qu’il voit, Simon Bussières peut à la fois alimenter son besoin créatif, par ailleurs sur pause au niveau musical.

Du plus loin qu’il s’en souvienne, le musicien Simon Bussières a toujours fait un peu de photo. «Mais ça a vraiment décollé en mars», fait-il valoir. Armé d’un simple cellulaire intelligent d’entrée de gamme lors de ses promenades, le musicien réussit des photos artistiques grâce à l’angle de vue et la lumière. «Je prends juste mon cellulaire. Je veux quelque chose qui s’inclut bien dans mon quotidien, qui se glisse dans une poche», indique l’artiste qui utilise ensuite Instagram et ses filtres, mais pas de Photoshop. «Mon but est de rester dans la simplicité. En général, je vois une image, je la trouve belle et je la prends en photo».

De nouvelles opportunités

Simon Bussières, qui serait prêt à rentrer en studio enregistrer des chansons qu’il a écrites, mais qui ne peut pas en raison de la pandémie, voit dans la photographie une porte d’entrée vers de nouvelles opportunités. «Au début, je ne voulais pas mélanger la musique avec les images, mais mon nombre de partages a explosé à la suite de personnalités qui ont partagé mes clichés. Je me suis dit que j’aurais dû partager ça directement sur ma page d’artiste», rigole-t-il.

Il explique que ses nombreux clichés lui ont ouvert des portes pour la musique. Certains organismes qui utilisent une liste d’écoute sur leur site ont pu présenter ses photos en y joignant sa musique. Il projette éventuellement de faire un spectacle où il présenterait ses photos en y alliant ses chansons.

La nature et l’extérieur à cœur

Simon Bussières allie le besoin de bouger et l’activité artistique de prendre des clichés. Il n’envisage donc pas de se spécialiser en portrait, ce sont vraiment les paysages qui lui parlent. «J’aime beaucoup les photos où je suis à ras le sol, avec des reflets, par exemple l’asphalte mouillé. Je trouve un angle le fun et je prends la photo», raconte-t-il.

Grâce à la photo, le besoin créatif de Simon Bussières est comblé. «C’est autre chose, c’est certain, mais ça me permet d’alimenter la créativité», fait valoir celui qui attend la fin de mesures sanitaires pour lancer probablement un festival de musique dans le coin du Lac-Beauport.

Matériel de poche

Simon Bussières travaille avec un cellulaire intelligent car il ne souhaite pas s’encombrer lorsqu’il sort prendre l’air.

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.