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Un organisme souhaite connaître les besoins des Charlesbourgeois

Le projet vise à identifier les besoins des Charlesbourgeois et de proposer des projets en fonction par la suite. Photo: (Photo gracieuseté)

COMMUNAUTAIRE. La Corporation de développement communautaire (CDC) souhaite réaliser un portrait des besoins de la population sur des enjeux comme l’accès au logement, au transport ou encore aux ressources de première nécessité dans Charlesbourg. Pour ce faire, on peut remplir dès à présent un court questionnaire en ligne qui aidera l’organisme à concrétiser des projets.

Les citoyens ont jusqu’au 15 décembre pour remplir le questionnaire en ligne. Il s’agit d’une première étape, la suivante sera d’avoir les perceptions et besoins identifiés par les organismes communautaires de Charlesbourg. «On fera ensuite un maillage qui aidera à faire un plan d’action, la dernière étape», explique Marc-André Bourassa, agent de projet pour Charlesbourg communauté solidaire, le projet initié par la CDC.

Les projets à réaliser sont vastes, il pourrait s’agir de jardins collectifs, de davantage de logements sociaux, d’une éventuelle ressourcerie… Toutefois M. Bourassa ne souhaite pas s’avancer, puisque ce sont les citoyens qui auront le dernier mot. «En janvier ou février, on verra ce qui ressort de tout cela. Ensuite on fera une demande pour poursuivre le financement pour des projets concrets

Quelques enjeux de Charlesbourg

L’organisme souhaite avoir l’heure juste au sujet des besoins liés à la précarité financière, mais aussi sociale. «Il y a un mythe que Charlesbourg est une banlieue aisée, alors qu’il y a beaucoup de précarité», indique l’agent de projet.

Les réflexions à avoir pourraient concerner la nécessité d’avoir une voiture à Charlesbourg pour se déplacer là où le transport en commun n’est pas encore optimal. L’agent de projet met aussi en évidence l’enjeu de la livraison, pour la distribution alimentaire, par exemple. «On voit souvent des gens faire de longues distances avec leurs denrées [qu’ils ont eues au comptoir alimentaire] avec un carrosse.

Pour M. Bourassa, même si la pauvreté sociale est encore plus présente en temps de Covid-19, le tissu social qui s’effrite, à Charlesbourg comme ailleurs, est là pour rester. «On ne s’intéresse pas juste à la pauvreté économique, les gens qui n’ont pas de réseau personnel de soutien, par exemple de l’aide au déménagement, aux petites rénovations, des gens avec qui échanger, il faut les aider aussi», explique-t-il. Les organismes communautaires et les intervenants psychosociaux prennent le relais pour aider ces personnes en attendant de se recréer un réseau, par exemple par le biais de cuisines collectives, d’activités sportives ou artistiques. «Le réseau d’une personne est un facteur de santé», fait valoir l’agent de projet.

On peut remplir le questionnaire en se rendant au docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSd__xJn4U4zLu5Jh6pHMFD2ylXlQYjYB5UX

CgN21fyk0mjeXw/viewform?usp=sf_link

«Il y a un mythe que Charlesbourg est une banlieue aisée»
-Marc-André Bourassa, agent de projet

 

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