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Revoir ses façons de travailler comme député en pandémie

Pierre Paul-Hus devant le Moulin des Jésuites, à côté de son bureau de circonscription. Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

FÉDÉRAL. Après des mois passés à son bureau de circonscription, pandémie oblige, le député fédéral de Charlesbourg – Haute-Saint-Charles Pierre Paul-Hus se prépare tranquillement à sa rentrée en Chambre prévue pour septembre dans une formule encore non déterminée. Ce qui lui a manqué le plus ces derniers mois? Visiter les organismes et groupes communautaires pour parler à ses électeurs sur le terrain.

«Ça m’a beaucoup manqué», relate le député conservateur, qui passe habituellement ses fins de semaine à participer à des activités publiques avec les organismes du secteur. Il s’est d’ailleurs beaucoup inquiété pour les personnes âgées. «J’ai même essayé de faire des rencontres sur Zoom avec eux, mais pour beaucoup d’entre eux, c’était trop compliqué».

En plus de cette préoccupation, M. Paul-Hus a dû rapidement venir en aide aux personnes coincées à l’étranger au début de la pandémie. «J’ai aidé à une vingtaine de rapatriements directement, on avait 58 situations problématiques, dont beaucoup de personnes coincées dans le Sud», soutient celui qui évoque l’absence de partisanerie pendant cette période spéciale. «J’appelais François-Philippe Champagne [ministre des Affaires étrangères d’allégeance libérale] pour faire avancer les dossiers».

Ses chevaux de bataille

En ce moment, les visites de citoyens au bureau de comté n’arrêtent pas. «À cause du retard de la fonction publique fédérale, il y a des délais importants dans les dossiers d’immigration. Depuis deux semaines, j’ai eu 14 dossiers problématiques de personnes qui attendent», explique celui qui fait pression pour faire avancer les choses.

Également, cette semaine, le député qui siège sur le Comité de Sécurité publique, a travaillé fort pour remettre sur pied l’enquête interne du Service correctionnel du Canada et de la Commission des libérations conditionnelles du Canada sur la mort de Marylène Lévesque. Au plan local, la protection des eaux du Lac-Saint-Charles le préoccupe particulièrement. Il participera d’ailleurs bientôt à une corvée de nettoyage des berges. «Souvent, on croit à tort que les conservateurs sont contre l’environnement, au contraire, ils veulent conserver la nature», s’amuse-t-il.

Il souhaite également réaliser un regroupement d’entrepreneurs à Charlesbourg – Haute-Saint-Charles, probablement en s’unissant à celui en cours de réalisation de son homologue provincial Jonatan Julien, dont il affirme être l’instigateur. «Déjà, auparavant, c’était important d’aider nos entrepreneurs. Mais en période post-Covid, ça va être encore plus important de savoir ce dont ils ont besoin. J’ai été un homme d’affaires et je sais que même le support moral peut faire toute la différence».

Prises de positions difficiles

Même s’il confirme avoir des positions à droite en ce qui concerne l’économie, Pierre Paul-Hus ne cache pas que tout est à repenser en pandémie. Tiraillé entre l’idée de l’énorme déficit et la volonté de ne pas penser en termes de coupures pour le moment, il appuie le candidat à la chefferie du parti conservateur qu’il juge le plus modéré et progressiste, Peter McKay, en attendant le résultat du vote, le 26 août prochain.

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