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Une carrière de militante politique à 23 ans

Frédérique Lavoie-Gamache travaille dans une entreprise de communications où elle s’occupe entre autres, d’affaires publiques. Photo: (Photo gracieuseté)

PORTRAIT. Rien n’arrête la jeune Frédérique Lavoie-Gamache, «bientôt 24 ans», dont l’importante implication politique est inversement proportionnelle à son âge. Samedi, elle tentera d’accéder à la présidence de la Commission jeunesse du Parti libéral du Québec, un milieu qu’elle côtoie depuis quatre ans.

Lorsqu’elle était étudiante en communications et journalisme, la Charlesbourgeoise Frédérique Lavoie-Gamache s’est donné comme mandat d’obtenir Philippe Couillard en entrevue. Elle a réussi et a particulièrement aimé l’approche de l’ancien premier ministre québécois, d’allégeance libérale. La politique l’a intéressée dès qu’elle a eu à la traiter dans des sujets journalistiques à l’école. «J’aimais le côté de changer les choses», explique-t-elle. Rapidement, elle a participé à son premier congrès jeunesse du PLQ où elle ne connaissait personne. «On pouvait débattre de nos idées. J’ai réussi à faire passer un amendement à l’unanimité. Je me suis rendu compte que j’étais capable de convaincre des personnes aux opinions différentes», se rappelle-t-elle.

Mandat

Ayant déjà été vice-présidente de la Commission jeunesse (CJ), Frédérique part avec une longueur d’avance. Si elle obtient la présidence, elle souhaite unifier davantage l’équipe, créer des événements ludiques et donner des ressources aux jeunes pour brasser les idées et les pousser à leur maximum. «Le but de la présidence, c’est de faire rayonner la CJ au maximum», résume-t-elle.

La politique au féminin

Frédérique Lavoie-Gamache ne le cache pas, elle est particulièrement ravie que la nouvelle cheffe du PLQ soit une femme. «Dominique Anglade motive beaucoup de femmes à accéder à ce genre de postes. Elle m’a donné le petit coup au derrière pour me lancer dans la course à la présidence. J’espère avoir cette influence-là sur d’autres femmes, montrer qu’on peut s’impliquer et réaliser ses rêves», avance-t-elle. La Charlesbourgeoise compte d’ailleurs monter une sorte de programme de leadership au féminin à la commission jeunesse, dans lequel elle offrira du soutien et des ressources aux femmes en tenant compte des nombreux défis qui doivent être réalisés. «Dans mon cas, la principale difficulté en tant que femme, ça a été de me faire prendre au sérieux. Mais c’est différent pour chaque personne», explique celle qui a souvent été en compétition contre des hommes pour les postes qu’elle convoitait.

La jeune femme espère d’ailleurs que la nouvelle cheffe Dominique Anglade soit le signe d’une nouvelle vision et aide à la modernisation de l’aile jeunesse et du parti en général. «J’ai bon espoir, mais on ne se le cachera pas, ça va être du travail, fait-elle valoir concernant la présence du PLQ dans la région. Mais il y a plus de jeunes qu’on croit qui sont très mobilisés à Québec, en tout cas au PLQ».

 

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