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Simon Bussières, le musicien caméléon

/Photo gracieuseté – Louis-Paul St-Onge Photo: (Photo gracieuseté - Louis-Paul St-Onge)

Depuis la sortie de son EP éponyme, Simon Bussières poursuit son chemin musical au sein de son groupe punk tout en continuant ses projets solo. L’artiste vient d’ailleurs de sortir un clip vidéo de sa chanson La voie lactée, qui est une captation d’une de ses performances.

Impliquer sa fille

«Je veux que ma fille soit à l’écran à chaque production», explique l’auteur-chanteur-compositeur. Gabrielle occupe effectivement une place centrale dans les clips vidéos des chansons de son père, comme on a pu le voir dans L’ambivalence. «Je veux l’impliquer dans mes projets, lui faire connaître ce milieu-là, j’essaie de l’intégrer en la faisant monter sur scène quand c’est possible», confie-t-il. Pour lui, la transmission de la fibre artistique est cruciale.

C’est d’ailleurs un peu grâce à Gabrielle que le rocker a commencé à écrire ses propres compositions. «Je lui avais acheté un piano, mais c’est moi qui l’utilisais. Maintenant, elle suit des cours et elle a même écrit sa première compo», s’enthousiasme le papa.

Plusieurs passions

Simon Bussières est un musicien de niveau professionnel, mais à temps partiel. Se consacrer entièrement et uniquement à la musique? Ça n’est pas pour lui. «C’est tellement précaire. Je pars toujours du principe que les attentes engendrent des déceptions. Je souhaite avoir du plaisir et les choses se font d’elles-mêmes», soutient celui qui déclare avoir plusieurs passions et les nourrir. Même s’il aime la scène, il prétend que la vie de tournée, par exemple, n’est pas pour lui. Mais le papa de 39 ans ne pourrait cependant pas se passer de la musique. Donc, en plus de donner des spectacles par-ci par-là, il compose sur un coin de table, 10 minutes de libres par-ci, 15 minutes par-là, par exemple pendant que sa fille prend sa douche. «Pour les mélodies, je peux faire ça n’importe quand, mais pour trouver l’inspiration des paroles, j’ai besoin d’être seul avec moi-même et d’avoir du temps en masse. Je trouve les mots souvent lors de marches en forêt, dans le silence et la tranquillité», explique le résident du Lac-Beauport.

Un vrai caméléon

Les racines de Simon Bussières lui viennent du punk. Il baigne d’ailleurs encore dedans puisqu’il fait des concerts avec son groupe More punk than me. «Avec le temps, je me suis permis d’écouter d’autres styles, et j’ai eu envie d’autre chose aussi». C’est comme ça qu’est né son propre EP au son plus folk, doux et planant. «Je me concentre sur un album complet dans les prochains mois. J’envisage de changer le son, que ce soit un peu plus rythmé et festif, fait savoir l’artiste. Je ne me définis pas comme juste une chose. J’ai trois chapeaux! Celui de père de famille, de fonctionnaire (un travail à temps plein pour vivre) et bien sûr de musicien». L’artiste originaire de Charlesbourg confie avoir besoin de continuer le punk autant que les compositions personnelles plus douces. «J’ai besoin des deux, ça m’équilibre. J’ai un côté ado (le punk) et un côté plus mature».

Simon Bussières vient de composer trois nouvelles chansons. Prochainement, il donnera deux spectacles au Relais.

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