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Les enfants apprennent à réagir en cas de séisme

Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

La Grande Secousse

SIMULATION. Que faire si la terre tremble? S’il y a une panne de courant prolongée? Lors d’une rencontre avec le Bureau de la sécurité civile à la bibliothèque Paul-Aimé Paiement, les élèves du primaire de 3e et 4e année de l’école Freinet – Des Loutres ont pu en apprendre plus sur l’attitude à adopter au sein de leur foyer si une catastrophe advenait.

L’accent a été mis sur l’attitude à adopter en cas de secousse avec une simulation et des conseils, mais le Bureau de la sécurité civile a également évoqué les autres sinistres possibles. Panne électrique, verglas, inondations, bris d’aqueducs: la réaction appropriée à ces situations a été passée revue.

Réagir de la bonne façon

«Ça n’arrive pas chez nous!», a lancé un jeune au sujet des séismes. «Détrompez-vous. En fait il y en a 400 par année, juste au Québec et environ 5000 au Canada», a rétorqué Nicole Paré, conseillère en sécurité civile, même si ces secousses sont la plupart du temps imperceptibles.

«Baissez-vous, abritez-vous et agrippez-vous», conseille-t-elle en cas d’important tremblement de terre. «Le danger, c’est les objets qui peuvent nous tomber sur la tête! On se met sous une table, dos à la fenêtre ou contre un mur intérieur et on se protège», fait valoir Mme Paré.

Une éducation citoyenne cruciale

Pour Carolyne Larouche, directrice du Bureau de la sécurité civile à la Ville de Québec, l’activité présentée à ces jeunes permet de les faire pratiquer et de les sensibiliser. «Les jeunes, c’est la clientèle-cible. Ils sont un excellent vecteur de changement», avance Mme Larouche. La directrice déplore que la plupart des gens croient qu’il ne se passe jamais rien, «alors qu’en cas de catastrophe, la préparation des citoyens va faire une grande différence».

Chaque situation mettant en cause la sécurité publique est traitée différemment, selon le contexte. «Toutes les tempêtes de neige ne sont pas traitées de la même façon si elles ont lieu en pleine heure de pointe ou pas. S’il y a un bris de conduite d’aqueduc au centre-ville à l’heure de pointe, ce n’est pas non plus pareil qu’un bris un samedi matin à Charlesbourg», explique-t-elle.

Conseils et trousse de survie

Les enfants ont terminé leur mini formation avec des conseils pratiques qu’ils auront la responsabilité de transmettre à leurs parents. En plus de questionner les jeunes sur les objets pertinents à mettre dans une trousse d’urgence, le nombre de litres d’eau potable à garder, l’importance de garder de l’argent liquide à la maison et un plan familial d’urgence ont été évoquées comme recettes gagnantes d’une survie de quelques jours à un sinistre.

Pour se préparer adéquatement à un sinistre, consultez ville.quebec.qc.ca/FAIREFACE

 

 

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