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Un enseignant de biologie nommé finaliste d’un prix littéraire

Photo: (Photo gracieuseté)

LITTÉRATURE. Les trois finalistes du Prix des Horizon imaginaires 2019 ont été dévoilés le 5 mai dernier, dans le cadre du Congrès Boréal célébrant la littérature de science-fiction et de fantastique. Parmi eux, le roman Ganymède, tome 1 – Les sarcophages de Nicolas Faucher, enseignant en biologie depuis 20 ans au Cégep Limoilou.

Sélectionné par un comité formé de spécialistes du monde littéraire (critiques, libraires et enseignants), le roman de Nicolas Faucher sera lu par les étudiants de divers établissements du réseau collégial. Ces étudiants découvriront aussi les trois romans finalistes par des discussions et des rencontres avec les auteurs. Ils voteront ensuite pour déterminer le grand gagnant du Prix des Horizons littéraires, en novembre prochain.

Mis de l’avant par la Fondation Lire pour réussir, le Prix des Horizons imaginaires encourage le plaisir de lire des collégiens, grâce à la découverte d’oeuvres curieuses et inspirantes qui rendent bien compte de la production actuelle des littératures de l’imaginaire francophones d’ici.

De la science-fiction

Roman d’anticipation, la septième oeuvre littéraire de l’enseignant a de quoi surprendre. Loin des faits revus et vérifiés de la biologie qu’il transmet à ses étudiants, son histoire nous plonge plutôt en plein suspense sur fond d’astrophysique, de théorie quantique, de transhumanisme et de questionnements philosophiques.

Ganymède, la plus grosse lune de Jupiter, est devenue un cimetière d’astronefs où vivent des ferrailleurs clandestins surnommés Les Vautours. Thomas Faucon est l’un d’eux. Lorsqu’un mystérieux conteneur s’écrase près de chez lui, il croit bien avoir touché le gros lot. Il ouvrira plutôt une boîte de Pandore. La cargaison est précieuse et on semble prêt à tout pour récupérer ce qu’elle recèle : une expérience susceptible d’altérer le futur de l’humanité.

Lorsqu’on lui demande comment un biologiste devient auteur, Nicolas Faucher répond, sourire dans la voix: «Et si la question était plutôt comment l’auteur peut-il aussi être biologiste? Il explique: J’ai toujours été habité par un grand besoin de créer. J’ai souvent mis mon inventivité au profit des étudiants à travers mon enseignement, à travers divers petits projets, mais un jour la crainte du regret m’a rattrapé et m’a poussé à tenter l’écriture d’un roman». Bien lancé dans l’aventure littéraire, Nicolas Faucher devrait faire paraître le 2e tome de sa série Ganymède à l’automne.

 

 

 

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