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Écrivains novices et expérimentés réunis dans un recueil collectif

Lise Francoeur, Sonia Galopin, Diane Prévost et Bernard Legault, du conseil d’administration de la Société littéraire de Charlesbourg, ont fait part de la démarche du recueil collectif. Photo: (Photo Métro Média - Perrine Gruson)

Société littéraire de Charlesbourg

LITTÉRATURE. Pour souligner ses 35 ans, la Société littéraire de Charlesbourg a élaboré avec 16 de ses membres un projet collectif d’écriture hybride intitulé Reflets entrelacés, auquel novices en écriture et plus expérimentés ont participé.

«La vision du projet, c’était qu’il soit collectif, mais surtout inclusif», fait valoir Sonia Galopin, chargée de projet à la Société, en expliquant que des membres n’ayant jamais écrit ont participé, tout comme des écrivains maniant régulièrement la plume. «On a voulu que les talents de chacun soient considérés», a-t-elle renchéri.

L’inclusion s’est même faite à chaque étape de production du recueil, pour choisir le thème commun, le visuel de la couverture et en respectant un échéancier bien précis, entre autres. «Ça a été comme une maison d’édition à 16 personnes», a conclu Mme Galopin.

Une autre particularité du projet est que chaque participant n’avait pas connaissance des textes des autres, à part la chargée de projets. Les écrivains et apprenti écrivains ont eu la surprise de découvrir les textes des autres lors du lancement de Reflets entrelacés, le 26 mai dernier.

Plus d’exigences

«Comme je savais que ça allait être publié, j’étais plus sévère avec moi-même», relate Bernard Legault, pourtant habitué à écrire. Les participants se sont particulièrement appliqués, comme le mentionne Lise Francoeur, une auteure plus expérimentée qui s’est pourtant essayé à un genre nouveau pour sortir de sa zone de confort, le slam. Les écrivains du recueil étaient en effet encouragés à essayer un genre littéraire avec lequel ils étaient moins à l’aise.

«Certains participants partaient de zéro, ça a été un grand défi pour eux. Cela leur a permis de réaliser le rêve de laisser une trace. Ils ont donc essayé de faire le mieux possible», expliquent presque en cœur plusieurs membres du conseil d’administration.

Le recueil collectif a été lancé le 26 mai dernier à la bibliothèque Paul-Aimé Paiement.

Un âge vénérable pour la Société littéraire

Les participants écrivains de l’ouvrage.

Fêtant ses 35 années d’existence, la Société littéraire de Charlesbourg propose des rencontres mensuelles portant sur des auteurs, des genres ou des ouvrages où la discussion est de mise. Les rencontres se terminent par des «coups de plume», où le participant peut lire publiquement un de ses écrits.

«Dans les prochaines années, on veut continuer à garder nos membres, maintenir les rencontres mensuelles mais aussi qu’il y ait une relève», résume Diane Prévost, présidente du CA.

À la fois partage de connaissances, découverte de nouveaux auteurs, ateliers divers, la Société littéraire aura comme défi de se garder vivante. «On souhaite vraiment accueillir plus de jeunes pour que ce soit intergénérationnel», indique Lise Francoeur en s’adressant à toute personne amoureuse de la littérature, de l’écriture et des mots en général.

Des exemplaires de Reflets entrelacés sont en vente au coût de 15$ auprès de la Société. Sur Facebook, tapez Société littéraire de Charlesbourg ou http://slcharlesbourg.eklablog.com

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