DJ: la transition du métier

TECHNOLOGIE. Dominic Perreault, disc-jockey depuis les années 1990, peut témoigner de la transformation importante de son travail liée à l’arrivée des nouvelles technologies. À l’instar du consommateur de musique qui télécharge du contenu, le DJ d’aujourd’hui ne va plus acheter sa musique physiquement pour la travailler.

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Auparavant, DJ Dominic passait du temps chez des disquaires pour écouter les nouveautés et préparer ses soirées en amont. «Maintenant, on ne va plus acheter la musique physiquement. On n’est plus la même personne derrière les tables tournantes. J’étais le seul, avant, à avoir la musique que je présentais», se souvient-il. Le métier a changé avec l’arrivée des nouvelles technologies et les logiciels informatiques. Ce qu’il préfère de son métier réside dans le contact avec la foule, un aspect du travail qui n’a pas changé. «C’est pour eux que tu es là», fait-il valoir. Quel que soit le public (jeune dans les discothèques, professionnels dans les soirées corporatives ou encore familial dans les mariages), le DJ doit s’y adapter, nouvelles technologies ou pas.

En plus du travail de mixage en amont, les styles musicaux ont beaucoup évolué également depuis les 30 dernière années. Dominic Perreault mixait principalement de la dance music, son style de prédilection, mais il a élargi ses compétences et ses champs d’intérêts dans les décennies qui ont précédé. «Le raggae d’aujourd’hui n’est pas le raggae des années 1990. Il n’y avait presque pas de hip-hop non plus», témoigne celui qui peut galvaniser les foules, dépendamment de leurs goûts musicaux variés.