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Destination exotique pour Joëlle Gosselin

Joëlle Gosselin dans son nouvel environnement. Photo gracieuseté Photo:

VOYAGE. La joueuse de soccer beauportoise Joëlle Gosselin s’est envolée pour Israël alors qu’elle vient de signer son deuxième contrat professionnel en autant de saisons. Après un passage en Finlande avec la formation de Jypkliiga l’an dernier, l’ancienne gloire du Rouge et Or a choisi une destination nettement plus chaude cette année alors qu’elle enfilera les couleurs du Maccabi Kishronot Hadera WFC.

Joëlle Gosselin est en Israël depuis quelques jours. Photo gracieuseté

«Je ne suis pas retournée en Finlande parce que c’était difficile avec la COVID-19 et les dates de la saison ne me convenait pas. De plus, l’équipe pour laquelle je jouais a changé d’entraîneur. C’était une grande raison pourquoi j’étais là-bas. Il était un super entraîneur et en même temps je me suis dit pourquoi ne pas essayer un nouveau défi. J’ai vraiment tout aimé de la Finlande. Le niveau était très fort et j’ai rencontré des personnes formidables, je voulais simplement connaître autre chose», mentionne l’athlète sur son séjour dans le pays scandinave.

Le changement sera drastique cette année avec sa nouvelle formation du Moyen-Orient. Le processus pour signer avec une formation de cette région était enclenché depuis déjà un bon bout de temps.

«Ça fait quelques temps que je savais qu’un club en Israël voulait de mes services. Cependant, je n’ai pas pu partir aussi rapidement que prévu en raison de la pandémie. Comme au Canada, leur saison a dû être repoussée. Je savais donc que j’allais jouer en Israël, mais je ne savais pas quand j’allais être capable de partir. Du jour au lendemain, mon agent m’a envoyé un billet d’avion et m’a dit que je partais trois jours plus tard. Cela n’a pas été facile sur le coup, mais c’était la décision à prendre pour accepter ce nouveau défi. Cela s’est déroulé très rapidement et je suis maintenant en Israël.»

Acclimatation

Tout un protocole a été mis en place en raison du coronavirus pour les nouvelles joueuses qui arrivent de l’extérieur du pays. «Toutes les joueuses ont été testées en arrivant ici. Nous avons également eu à faire une quarantaine avant d’être en mesure de rejoindre l’équipe. Il y a des tests faits régulièrement et nous devons nous promener avec un masque en tout temps et éviter les déplacements inutiles.»

C’est cependant son nouvel environnement qui requiert le plus d’ajustements, mais la joueuse beauportoise ne s’en plaint pas. «Côté culturel, la langue est un gros défi. Par-contre, la plupart des filles et les entraîneurs ont une bonne base en anglais. C’est aussi la langue de Shakespeare que nous utilisons sur le terrain tout comme à l’extérieur. La température est également un enjeu. Il fait chaud même en hiver. Il faut constamment s’hydrater. Finalement, je dois retrouver ma forme de match. Ça fait assez longtemps que je n’ai pas joué dans un niveau aussi élevé et je dois m’ajuster à l’intensité des pratiques. C’est un super défi que j’ai devant moi et je ne pouvais pas demander mieux comme nouvelle expérience de vie», termine l’attaquante, consciente de la chance qu’elle a de pouvoir pratiquer son sport malgré la pandémie, même si elle doit le faire très loin.

Joëlle Gosselin qui signe son deuxième contrat professionnel. Capture d’écran Instagram Joëlle Gosselin

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