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L’école de l’Harmonie brise l’isolement

La technicienne en loisirs du CHSLD Fargy Mélanie Beaudry a mentionné qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle n’avait pas pensé à ce partenariat avant. (Photo gracieuseté) Photo:

COVID-19. L’école de l’Harmonie (St-Édouard) porte bien son nom durant la pandémie. L’école primaire située dans Beauport a développé un partenariat avec le CHSLD Fargy afin de briser l’isolement de ses résidents. Le résultat est intéressant alors que les aînés et les jeunes sont en symbiose selon la psychoéducatrice de l’école, Valérie Girard.

«Il y a plusieurs activités différentes qui ont été faites par les élèves. Il y a eu une cinquantaine de lettres qui étaient accompagnées d’un dessin qui ont été envoyés aux résidents. Les élèves en trouble du comportement (Service de l’Archipel) sont allés dessiner à la craie dans le stationnement, les élèves de 5e et 6e année ont participé à une séance de workout sur de la musique des années 60 et les élèves de la concentration musicale ont réalisé trois chorales a cappella pour les résidents», explique avec fierté la psychoéducatrice.

La direction de l’école a tout de suite accepté le projet lorsque celui-ci a été présenté. (Photo gracieuseté)

Témoignages

Les activités ont eu un vif succès autant chez les résidents que chez les jeunes. Selon la directrice générale de la Fondation Pause-Bonheur, Marie-Christine Beaulé, les ainés en redemandent. «Il y a eu plusieurs concerts de différents organismes depuis le début de la période de confinement, mais quand il y a une activité avec les jeunes, les résidents veulent tous être de la partie. Ils sont vraiment heureux de les voir», affirme celle qui est impliquée avec la résidence.

C’est la même chose chez les jeunes élèves qui cherchent à faire plaisir. «J’ai aimé faire plaisir aux personnes âgées et ça m’a apporté à moi aussi de faire le workout», affirme Francis. La jeune Ophely en rajoute: «J’étais heureuse de juste les voir. Je sais que c’est difficile pour eux. Je me suis sentie bien de faire quelque chose.» Pour Éloise, elle semblait surprise de la réaction des aînés. «J’étais étonnée de les voir si heureux. Ils ont dansé avec nous! On a pu voir à quel point un petit geste peut rendre heureux.»

Initiative répétée

Le projet a eu un tel succès qu’un retour de l’initiative est prévu pour l’an prochain. «Ces activités amènent tellement à nos élèves alors qu’on brise l’isolement des personnes âgées. Je crois qu’on sensibilise les élèves aux conséquences du coronavirus, qu’on augmente l’empathie des enfants face aux personnes vulnérables, qu’on mobilise les élèves autour d’un projet commun et qu’on donne du pouvoir aux enfants autour d’une situation exceptionnelle ce qui contribue à diminuer l’anxiété des élèves. Pour toutes ces raisons, il est normal de continuer alors qu’on souhaite avoir des contacts plus humains avec les résidents l’an prochain», termine Valérie Girard.

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