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Il n’y a pas d’âge pour aider

Jacqueline Dubeau-Tanguay avec sa machine à coudre à l’intérieur de son domicile. (Photo gracieuseté) Photo:

COVID-19. Jacqueline Dubeau-Tanguay est âgée de 83 ans et elle reste prudemment dans sa résidence de Beauport avec son mari, confinement oblige. Toujours prête à aider, la retraitée a trouvé une façon de se rendre utile pendant le confinement en fabriquant des masques de protection pour ses proches.

«On est en «prison», il faut bien que je m’occupe! Ma fille travaille dans une résidence privée en santé mentale alors j’ai décidé de fabriquer des masques pour aider le personnel et les résidents», affirme avec conviction l’énergique octogénaire.

L’idée de fabriquer les précieux outils de travail lui est venue spontanément. «J’ai vu un reportage à la télévision et je savais que ça allait être utile parce que ce n’est pas tous les endroits qui allaient en recevoir. J’avais tout le matériel nécessaire à la maison. Je me suis dit que j’allais en faire moi-même!»

L’octogénaire affirme qu’elle fabrique les masques pour les gens qu’elle connaît en priorité. (Photo gracieuseté)

Perfectionniste

Une situation qui rappelle des souvenirs à la Beauportoise, qui a travaillé longtemps comme couturière. «Je veux que mes masques soient de grande qualité. Chaque masque est doublé et ça me prend plus de trois heures pour en fabriquer un. Ça me désennuie. J’en ai fabriqué 45 jusqu’à maintenant. Je les donne gratuitement, il n’est pas question de faire d’argent avec ça.»

Rupture de stock

Si la couturière d’expérience est ralentie, ce sera probablement en raison d’un manque d’élastiques. «J’essaie de m’en procurer, mais c’est difficile. Il n’y a pas beaucoup d’endroits qui en ont. J’essaie de l’approvisionner comme je peux. Je suis fière de ma mère et ces masques sont d’une excellente qualité», affirme Nicole Tanguay qui travaille dans un réseau de cinq résidences privées en santé mentale comptant 85 résidents.

S’il faut se fier à la parole de sa fille, l’octogénaire de devrait pas manquer de travail alors que les résidents ont également commencé à demander des masques de protection au personnel.

Quelques masques fabriqués par la femme de 83 ans. (Photo gracieuseté)

 

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