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La nouvelle vie d’une ancienne infirmière

Ayant toujours eu la fibre entrepreneuriale, une ancienne infirmière en psychiatrie, qui en avait assez de pratiquer ce qu’elle décrit comme une médecine bon marché, a décidé de se lancer dans le monde de la restauration.  Ouvert à Beauport depuis le 1er juillet, Tomate-Cerise est un comptoir à emporter qui propose une solution rapide et santé pour vos repas. Nathalie Bilodeau, propriétaire, explique le concept. 

La boutique gourmande artisanale utilise des produits locaux pour encourager l’économie locale comme des légumes de saison.

Photo Métro Média – Jean Carrier

:«En faisant des recherches avant d’ouvrir mon entreprise, je me suis aperçu qu’il y avait un besoin pour des solutions de repas rapides, tout en offrant une belle alternative santé», explique la femme de 46 ans. Afin de suivre ce créneau, la boutique possède un menu varié qui changera au gré des saisons. «J’utilise des ingrédients frais en utilisant des produits du Québec. Je veux offrir des repas comprenant moins de viande et un menu qui inclut des classiques comme les pizzas et les quiches, mais qui n’aura pas peur d’offrir des nouveautés pour sortir les gens de la routine», indique la Beauportoise.

Pour l’aider dans son entreprise, la mère de famille de deux enfants a engagé un cuisinier professionnel. «On se complète bien, je suis très bonne dans le comfort food et il amène une belle imagination pour créer de nouveaux plats. D’ailleurs, je suis très satisfaite de la réponse du public depuis l’ouverture. Les choses vont bien même si nous sommes encore en rodage et je pense engager quelqu’un d’autre pour donner un coup de main. Je veux que les gens sachent que la nourriture est faite à 100% dans nos cuisines!»

Plus de temps et moins de gaspillage

La propriétaire veut donner la possibilité aux gens de pouvoir commander à l’avance les repas avec la mise en place d’une ligne familiale. «Je pense qu’avec la rentrée scolaire, ce sera un service qui sera utile pour bien du monde. Avec la vie moderne hyper remplie des parents, ce que je vends ce n’est pas des repas, mais du temps.»

Il y a aussi un projet d’ateliers de cuisine dans lequel la Beauportoise veut aussi s’impliquer. «Ce serait des cours de cuisine, mais principalement pour expliquer quoi faire avec les restes de nourriture. De façon globale, je pense qu’on gaspille beaucoup trop dans notre société», termine celle qui prêche par l’exemple en ayant décorée son commerce avec des meubles reconditionnés par elle-même.

Ce n’est pas les idées qui manquent à cette entrepreneure qui aimerait ouvrir une nouvelle succursale pour ses 50 ans.

http://www.facebook.com/tomatecerisebeauport/?ref=br_rs

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